Esoterikos – Dernières paroles d’Anton Long [1]
Par Anton Long
Introduction du traducteur
Au-delà des polémiques méticuleusement suscitées par ses soins et de celles auxquelles il participe/a participé joyeusement, dont la finalité essentielle était et demeure la propagation de ses memes, l’Ordre des Neuf Angles (O9A) a fréquemment contesté, de façon plus ou moins ambiguë selon les époques (les phases – nous y reviendrons), l’idée selon laquelle il était une organisation sataniste (seulement sataniste serait plus adéquat) et relevait de la conception occidentale de la Voie de la main gauche.
Avec le temps, au fur et à mesure de la diffusion des manuscrits et de l’approfondissement du Mythos de l’O9A, il est apparu de plus en plus nettement que la réalité de la Voie septuple était, sinon plus nuancée – ce serait injurier l’Ordre que de le ramener à une hypothétique voie médiane, à un juste milieu médiocrement mundane – du moins plus difficile à saisir.
Les développements somme toute récents dévoilant/détaillant de façon explicite la dimension sinistrement numineuse de la praxis [1] de l’O9A, en parallèle aux travaux de David Myatt sur la Voie numineuse (Numinous Way) et la philosophie du Pathei-Mathos, ont abondamment abordé cet aspect. Le lecteur désireux d’avoir une vision synthétique de la chose se reportera à deux textes de Richard Parker parus en 2013, L’O9A sinistrement numineux [2] et L’Anados septénaire et la vie après la mort dans la philosophie ésotérique de l’Ordre des Neuf Angles [3].
Mais, c’est Anton Long lui-même qui, dans ses deux derniers écrits publics [4] – du moins sous ce nom – traduits/trahis ci-dessous (L’énigmatique vérité[5] et Lapis Philosophicus [6]) a exprimé le plus clairement ce qu’il en était du « positionnement » original de l’O9A vis-à-vis de ces deux voies possibles du cheminement occulte. Si, sans surprise, la distinction habituellement établie entre elles est catégoriquement rejetée, ce n’est pas uniquement, comme dans la pensée traditionnelle, au nom de l’unicité « au sommet » (donc bien loin déjà de toutes les tentatives syncrétiques/œcuméniques) des traditions particulières authentiques et régulières, mais aussi du fait que l’Anados de l’O9A fusionne en quelque sorte les deux voies : il ne peut être véritablement accompli qu’à l’issue d’une vie ayant été marquée par l’expérience du Sinistre comme du Numineux.
Outre la relative particularité de cette approche – au regard de certains standards contemporains, pas de l’ésotérisme en général [7] – il est intéressant de noter que l’emprunt du concept d’Anados, tel qu’il est analysé par Myatt dans le cadre de sa traduction du Pimandre [8], fait ici l’objet d’un subtil glissement de sens une fois utilisé par Long et ses ouailles. Là où l’Anados classique n’est qu’une longue ascension numineuse en vue de l’unification avec le Theos (l’Acausal dans la terminologie angulaire), le parcours proposé par l’O9A implique impérativement le recours au Sinistre, à un moment ou un autre, afin notamment, d’une part, d’accumuler le Pathei-Mathos nécessaire à « l’illumination » [9], et, d’autre part, de se défaire de tout ce qui entrave notre évolution, à commencer par les chaînes de la morale commune et l’illusion de l’individualité/personnalité. Sans même considérer leur valeur éonique, l’adoption de Rôles-perspectives (Insight Roles) allant à l’encontre des inclinations personnelles de l’Adepte relève de cette démarche.
Cette conception du Sinistre comme « simple » outil était depuis longtemps implicitement présente dans les écrits de l’Ordre : « Un Sataniste de ne se soumet devant rien et préférerait mourir, fier et provocateur, plutôt que se courber. Y compris devant “Satan”. (…) Le Satanisme dépouille les “choses” – vivantes, occultes ou autres – de leurs apparences en insistant sur la nécessité de l’expérience directe et personnelle (…) Intéressé par l’expérience, un Sataniste peut utiliser une forme politique afin d’atteindre un but particulier, mais la nature de cette forme, comprise en termes politiques ou moraux (ex. : “l’extrême-droite”), est sans importance. Ce qui compte est qu’elle puisse être utilisée pour (a) engranger de l’expérience et tester des limites et/ou (b) contribuer à la Dialectique sinistre de l’histoire. »[10] – démarche satanique sans doute (selon certains critères), sataniste peut-être moins…
Un autre point à souligner dans ce testament ésotérique est que Long prend la Rounwytha et son mode de vie reclus comme exemple de ce retour à l’origine que constitue l’accomplissement de l’Anados septénaire.
Les complotistes ne manqueront pas d’opérer un parallèle avec l’évolution personnelle de David Myatt qui, dans le cadre de la Voie numineuse, semble prêt à aborder ce qui, pour l’O9A, constituerait la seconde partie du septième grade de la Voie septuple : « Car, en dépit de mes espoirs, je me suis négligemment, si négligemment, mois après mois au cours de ces dernières années, éloigné de celui que j’aurais dû être. Je n’ai plus désormais qu’à mener une vie silencieuse et érémitique : vivre au jour le jour comme un vagabond, conscient de mon insignifiance dans l’immensité du Cosmos, et mourir lorsque cela sera le moment et dans les conditions qui se présenteront. » [11] Bien que ce rapprochement ne soit pas nécessairement infondé, le plus intéressant n’est pas là.
Tout d’abord, recourir à la Rounwytha pour illustrer son propos est une façon détournée de rappeler une fois de plus que l’Anados septénaire est une aventure individuelle et que ce qu’il conduit à découvrir n’a de sens que personnel, et n’est pas transmissible tel quel. Il est donc logique pour Long de revenir à la tradition particulière par l’intermédiaire de laquelle il a été introduit à la Voie qu’il allait ultérieurement développer au sein de l’O9A [12].
Par ailleurs, le fait pour l’Initié de redécouvrir au terme de son parcours ce qui se trouvait sous ses yeux – de revenir à son point de départ – n’est pas une simple révolution au sens astronomique du terme dans la mesure où il y a désormais une dimension qualitative à ce point qui ne lui était pas visible au commencement de son cheminement. Si l’on considère cela comme l’équivalent, d’un point de vue spatial, de la différence, d’un point de vue temporel, que les Grecs établissaient entre Chronos (le temps mesurable, quantitatif) et Kairos (le temps propice, opportun, qualitatif) [13], l’analogie avec la Rounwytha pour laquelle le temps causal et les calendriers artificiels/humains sont dépourvus de signification est particulièrement adaptée. Le temps devient ici une réalité intérieurement vécue, une propriété de l’Etre : « Le Temps varie donc selon la Physis, c’est-à-dire qu’il dépend de la nature et de la personnalité de l’entité vivante qui le manifeste, qui rend sa présence effective. (…) Tel qu’il peut être mesuré par des calendriers figés, causaux, et/ou défini par un ratio distance/vitesse, le Temps n’est qu’une apparence et une abstraction, et non la réalité. » [14]
De toutes les voies particulières dont l’O9A reconnaît la pertinence (Rounwytha, Voie septénaire, Voie des Dreccs et Niners etc.), l’ancestrale Rounwytha est en outre la seule à être authentiquement « naturelle » dans le sens où, contrairement aux autres, elle n’est pas le développement moderne d’une tradition antérieure et surtout elle est dépourvue de tout exotérisme codifié : elle est une réalité vécue, marquée par des pratiques qui s’imposent d’elles-mêmes (et sont variables), qui ne sont pas enseignées par une autorité extérieure, mais intériorisées, le contenu de la transmission orale n’étant qu’un support et non la vérité en soi. À ce titre, en tant qu’elle recouvre un savoir ésotérique au-delà de tout exotérisme particulier, on peut rapprocher la référence que Long y fait à cette unicité « au sommet » précédemment évoquée des traditions authentiques et régulières que postulent les tenants de la Sophia Perennis et qu’évoque Julius Evola à propos du rituel de piétinement de la croix chez les Templiers [15].
Dans le cas des Rounwytha, le dépassement de l’exotérisme – en l’occurrence celui de la Voie septuple – est d’autant plus manifeste qu’elles ne font même plus partie de l’O9A [16], bien que parler d’appartenance dans ce cadre soit un peu inapproprié (l’Ordre n’est pas une association avec des adhérents) et que les liens avec cette tradition britannique aient toujours plus été de l’ordre de la « filiation spirituelle » que de l’action commune. Seule demeure leur tradition, intégrée au corpus angulaire ; les personnes qui la portaient sont retournées à une solitude dont elles ne s’étaient jamais réellement départies.
Enfin, ainsi que cela a été évoqué au début de cette introduction – cyclicité oblige ! – l’insistance sur cette Voie particulière doit aussi se comprendre dans la perspective des différentes phases du « plan » de l’O9A. En effet, les phases n° 1 et 2 ont, pour l’essentiel, consisté, par des moyens divers, à poser les fondations nécessaires à l’accomplissement des buts ultérieurs de l’Ordre. Il s’agissait principalement de « répandre le Mythos, d’assurer une présence ésotérique, d’imposer un “nom”, une mystique et une culture occulte par le biais de la propagande, de la manipulation etc. » [17]. Le cyberactivisme tout comme l’insistance sur les aspects les plus sinistres de la tradition (l’abattage des opfers etc.) jouèrent un rôle significatif de ce point de vue.
La troisième phase (entamée en 119 yf et devant se clore vers 157 yf) est, quant à elle, celle de la manifestation d’Azoth/de l’azoth au sens que ce nom/terme prend dans le cadre du Rite de passage de l’Abîme. Entre autres choses (dont le développement de nexions non-caucasiens et un certain retour à l’obscurité, par opposition à l’agitation [multi-]médiatique de la phase n° 2) cette phase est/sera marquée par un recours accru au Féminin sinistre et à la Sorcellerie saphique dans la lutte contre les Magiens et l’Homo Hubris. D’une manière générale, l’un de ses résultats attendus est « le développement de pratiques sinistrement numineuses nouvelles dont le style devra plus à la tradition de la Rounwytha qu’à l’approche occulte plus traditionnelle de la Voie septuple. » [18]
En se « retirant du monde », en se drapant dans l’isolement de la Rounwytha et en réaffirmant la centralité de cette dernière, Anton Long accomplit métaphoriquement une Entfernung [19] typiquement heideggerienne – il « reconcentre » l’O9A après avoir tiré profit de la prolifération anarchique/virale/rhizomatique des années précédentes.
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L’énigmatique vérité
(Derniers mots d’un alchimiste moderne)
Ainsi qu’il est écrit dans Lapis Philosophicus – un autre de mes textes, corrélé à celui-ci – au sujet de la différence apparente qui existerait entre la Voie de la main gauche et celle de la main droite, toutes deux conçues comme moyen d’accéder à la sagesse, « la “vérité” de l’alchimie intérieure, réelle, vivante est que l’achèvement et l’accomplissement de ces deux voies supposées distinctes mènent au même point : le même “lieu”, la même connaissance et la même compréhension. La sagesse est en effet indivise, elle est la même pour tous, indépendamment des croyances ou opinions que nous avions au moment où nous nous sommes mis en quête d’elle. En d’autres termes, la découverte du Lapis Philosophicus est ce qu’elle est et a toujours été : elle produit toujours les mêmes effets et changements chez ceux – ils sont rares – qui parachèvent, au bout de plusieurs décennies d’efforts, leur parcours et le trouvent là où il n’a jamais cessé d’être dissimulé. »
L’accession à la connaissance, à la compréhension et à la sagesse – la découverte du Lapis Philosophicus [20], donc – à l’avant-dernière étape de la Voie septuple signifie deux choses, comme il en a toujours été :
(i) vivre par soi-même [21], d’une façon authentiquement personnelle c’est-à-dire dénuée de pose, de rhétorique fallacieuse et de pompe, sans se raccrocher à des concepts abstraits ;
(ii) avoir une conscience claire et sensible, sans le filtre des mots, des rituels et des idées, de ce que l’on nomme parfois l’Acausal – la Nature, le Cosmos, les liens qui nous y unissent. C’est donc également se débarrasser de l’illusion de la volonté individuelle, cette illusion qui nous fait stupidement croire que nous contrôlons ou pouvons contrôler les choses.
Ces deux choses sont au fondement de la façon de vivre particulière et recluse d’un certain type d’êtres, ceux que l’on nomme, en un lieu précis [22], les Rounwytha [23].
Il est en effet une mystérieuse vérité faisant que ceux qui ont découvert le Lapis Philosophicus vivent de façon similaire et partagent la même Weltanschauung, quels que soient leur cheminement personnel, leurs vues, croyances, opinions, idées et pratiques antérieures. Cette énigmatique Weltanschauung ne peut être décrite ni même communiquée – enseignée à la rigueur – à ceux chez qui l’intuition de son existence n’est pas déjà ressentie, pour une raison ou pour une autre, ou dont le développement intérieur rendu possible par le Pathei-Mathos accumulé n’a pas encore atteint le stade permettant de dépasser les contradictions apparentes et donc les illusions nées de leur égoïsme, conscient ou non (foncier, caché).
Il n’y a alors plus de Magick ou de Voie authentique, pas plus qu’il n’y de praxis orthodoxe, de système unique et encore moins de groupe, d’organisation et d’Ordre « réguliers ». Aucune connaissance demeurée secrète n’est à révéler aux autres, il n’y a pas de Mystère. Aucune autorité ne s’impose : il ne peut y avoir de disciples puisqu’il n’y a pas de maîtres et personne n’est digne d’être révéré. Surtout, la nécessité de pontifier au sujet de son parcours – de ce que l’on a vu, expérimenté et trouvé – ne se justifie plus, de même que celle d’en informer les autres.
Ne restent donc que le Lapis Philosophicus et sa découverte qui ne peut être que personnelle, ainsi que ceux qui sont engagés dans leur cheminement spécifique, selon une temporalité propre, vers un état qu’ils ne sont pas certains d’atteindre. Cela, car nous sommes la Vie elle-même, le Cosmos : nous sommes le Temps dégagé de l’illusoire distinction entre passé, présent et futur ; nous sommes, comme nous serons et avons toujours été, l’Etre, tout à la fois incarné et idéel, particulier et notionnel, au-delà de cette illusion – cette supercherie – qu’est l’être individuel.
Dès lors, le silence et l’isolement s’imposent naturellement aux rares personnes dont les pérégrinations ésotériques, longues de plusieurs dizaines d’années, se sont achevées par la découverte du Lapis Philosophicus.
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Anton Long, décembre 2011 ap. JC. Traduction Anonyme, 2015.
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NOTES
[1] Même si le pesant esprit de système du bétail contemporain – et la pléthore de textes « théoriques » publiés par l’Ordre – tendent à faire croire que la Voie septuple est une doctrine (philosophique, politique, religieuse etc.) comme une autre, il convient de garder à l’esprit qu’elle est fondamentalement une pratique personnelle qui n’a de sens pour l’individu qu’à condition d’être vécue intimement.
[2] The Sinisterly-Numinous O9A.
[3] The Septenary Anados, and Life After Death, in The Esoteric Philosophy of The Order of Nine Angles.
[4] Long annonça sa « retraite » lors du Sunedrion d’Oxonia (122 yf).
[5] The Enigmatic Truth (Last Words From A Modern Alchemist).
[6] Auxquels il convient de rajouter le recueil réduit de définitions qui accompagne toujours Lapis Philosophicus.
[7] Le Rite de l’Abîme qui voit la réunification en l’Adepte de ce qui était séparé – grâce à l’eau vive (l’azoth), à la fois dissolvante et recréatrice – est à rapprocher de la démarche alchimique dans tout ce qu’elle a de plus « orthodoxe » (cf. Anton Long, Enantiodromia: The Sinister Abyssal Nexion/Enantiodromie: l’abyssal et sinistre nexion, 117-122 yf).
[8] David Myatt, Mercvrii Trismegisti Pymander, 2013. Le Pimandre est le premier traité du Corpus Hermeticum attribué à Hermès Trismégiste. Le fait que Myatt utilise la figure de Mercure plutôt que celle d’Hermès n’est sans doute pas anodin, dans une perspective alchimique aussi bien que socio-politique.
[9] Sur ce sujet, voir Anton Long, Pathei-Mathos and The Initiatory Occult Quest (Le Pathei-Mathos et la quête initiatique occulte).
[10] ONA, The Hard Reality of Satanism/La dure réalité du Satanisme, 1989 (1991 pour la version incluse dans le vol. II d’Hostia).
[11] David Myatt, Finis, 2015. Il s’agit d’une correspondance privée, légèrement modifiée en vue de sa publication, et dédiée à la mémoire des deux compagnes décédées de Myatt, Susan et Frances.
[12] « La Rounwytha (…) est une partie de la tradition dont j’ai hérité, tradition selon laquelle il existait certaines femmes, très spéciales, douées de talents innés liés à une façon de voir la vie à la fois naturelle et très ancienne. » (Anton Long, Baeldraca, 121 yf).
[13] Cf. Alexandre Rougé, Chronos le dévoreur et Kairos le créateur, in Temps n° 5, 2015.
[14] Anton Long, Alchemical Seasons and The Fluxions of Time/Les saisons alchimiques et les fluxions du temps, 123 yf.
[15] « En réalité, dans la chevalerie, agit également l’élan vers une reconstitution “traditionnelle” dans le sens le plus élevé, impliquant le dépassement tacite ou explicite de l’esprit religieux chrétien (on se rappelle le rite symbolique du rejet de la Croix chez les Templiers) » (Julius Evola, Révolte contre le monde moderne, 1934).
[16] Cf. Anton Long, The Rounwytha Tradition/La tradition de la Rounwytha, 122 yf.
[17] Anton Long, Notes on Phase One and Phase Two (Notes sur les phases n° 1 et 2), 122 yf.
[18] Anton Long, Presencing Azoth (Manifester Azoth), 122 yf.
[19] Déloignement. Le déloignement désigne une abolition des distances entre l’Etre-au-monde et ce qui l’entoure, leur proximité/éloignement ne tenant plus à une distance spatialement mesurable mais au sens investi par le premier dans le second qui, dès lors, s’organise en « contrées » ou « coins » (angles ?).
[20] Le Lapis Philosophicus : le joyau, le but de l’alchimiste, celui qu’il cherche à atteindre à travers la réalisation de cette symbiose particulière qu’est l’alchimie justement (al-χημία, du Grec χῡμεία, le changement).
[21] « Toute sa personne témoignera de la totalité de notre parcours » (William Bonde [Lector Philosophiae], Le pèlerinage de la perfection/The Pylgrimage of Perfection [1526 ère chrétienne]).
[22] [NdT] La tradition de la Rounwytha trouve ses origines principalement dans le Shropshire et le Herefordshire, mais aussi dans quelques enclaves du Radnorshire et du Montgomeryshire (cf. Anton Long, The Rounwytha Tradition, op. cit.).
[23] [NdT] L’auteur emploie ici l’expression « rounerer of The Rouning » basée sur des mots de l’ancien Gallois dialectal qu’il est excessivement difficile de traduire littéralement, d’où le raccourci sémantique et l’emploi du terme « Rounwytha ».