« Enlightenment is a destructive process. It has nothing to do with becoming better or being happier. Enlightenment is the crumbling away of untruth. It’s seeing through the facade of pretence. It’s the complete eradication of everything we imagined to be true. » — Adyashanti
Introduction
Voici quelques repères pour l’élaboration d’un rituel privé à Kali. Les éléments que je vous propose ici sont tout à fait modulables, adaptables à la sensibilité de chacun et compilent pratiques traditionnelles avec d’autres qui ne le sont pas vraiment – voire vraiment pas.
Après avoir publié une version brève de ce texte sur l’un de mes blogs, j’ai d’ailleurs récolté divers commentaires, notamment l’incontournable « ce n’est pas traditionnel » et « c’est de la magie noire ». En réalité, il existe quantités de façons de célébrer une Puja, les formes les plus sophistiquées pouvant durer plusieurs jours et impliquer des jeûnes, de multiples purifications, l’onction de statuettes à l’aide de parfums ou de beurre, des lectures des textes sacrés, etc.
Par ailleurs, malgré son apparence féroce, Kali est une tueuse de démons, non une émanation de l’enfer. Et, dans tous les cas, mieux vaut éviter de projeter un système de pensée occidental sur un panthéon qui ne l’est pas du tout.
En ce qui me concerne, je me fiche royalement que mes pratiques soient ou non canoniques, l’important étant qu’elles soient efficaces et cohérentes. Les mécontents peuvent donc directement prendre un vol pour Calcutta pour aller se tremper le cul dans le Gange – Bon voyage. Surtout, ne revenez pas.
Cela posé, les pratiques livrées ci-dessous ont été testées et ont démontré leur efficacité. Plus généralement, il me semble important de respecter la qualité des énergies (chaud et poivré) ainsi que la cohérence des éléments choisis. Enfin, je conseillerai une purification de la pièce et de l’opérateur pour éviter tout « parasitage ».
*
Le principe d’une puja est d’être une célébration de la divinité (un rite dévotionnel) et une communion. En cela, elle n’a pas vocation de magie pratique, mais rien n’empêche d’adresser un vœu au dieu ou d’intégrer ces éléments dans un rituel plus pragmatique. Le but premier est d’attirer à soi des énergies de Kali et leur pouvoir transformateur sur l’opérateur, d’où l’absorption d’aliments spécifiques, l’importance des parfums, des gestes et plus largement l’immersion dans les symboles.
La tonalité de l’énergie se situe plutôt du côté de la folie joyeuse et/ou d’une saine colère. Vous pouvez donc en attendre : une levée de certaines inhibitions, d’obstacles intérieurs, une facilité pour atteindre des états de transe, le développement de capacités divinatoires, l’envie de découper votre voisin à la tronçonneuse, etc.
La plupart des auteurs qui traitent de Kali la placent du côté des énergies sexuelles. Lors de mes expériences personnelles avec cette divinité, les énergies se sont toujours placées au niveau de la tête, mais comme disait Hermès, le bas et le haut sont très relatifs.
Plus problématique, dans les milieux dits « Main Gauche », Kali est couramment assimilée à Lilith, Hécate, Ishtar et d’autres déesses qui donnent envie à tort à l’adepte de se tripoter la nouille en fantasmant sur des succubes en cuir. Or non seulement, ces divinités n’ont rien à voir entre elles (il suffit de les fréquenter pour s’en convaincre), mais le tripotage de nouille est totalement dénué d’intérêt dans ce contexte, sauf à désirer être infesté par une larve qui à l’usage s’avèrera aussi sexy qu’une douve du foie. Kali n’est pas une maîtresse domina et si vous désirez pratiquer le tantrisme sexuel, essayez au moins de le faire intelligemment et non comme un adolescent qui se touche devant Youporn.
De la même façon, Kali est systématiquement associée aux aspects les plus sombres, aghoris, crânes, bûchers funéraires et sacrifices sanglants. Loin de moi l’idée de nier ce versant de la déesse, mais elle est avant tout une dévoreuse de démons (donc attention aux mélanges, elle pourrait croquer quelques uns de vos potes), une grande « nettoyeuse », libératrice des illusions et des chaînes, celle qui décapite ses adeptes pour les libérer de la maya. Son intervention est donc radicalement positive – même si parfois, ça picote.
Les éléments du décor :
Une coupelle d’eau pour se laver les mains au début de la Puja. J’ajoute personnellement de l’essence de rose ou de l’eau de fleur d’oranger.
Un petit pot de cendre propre (je conserve celle des encens) : à placer sur son front, sa gorge, etc. au tout début ou durant la première partie du rituel. Le but est également la purification. Ce geste doit être également effectué après le rituel pour évacuer le « trop plein » et les énergies résiduelles.
Les aliments : Un verre de vin rouge (avec une bouteille pleine à portée de main pour se resservir à volonté), une assiette de viande crue, du gingembre confit, un bol de tchaï ou de thé épicé (toujours plus poivré, toujours plus alcoolisé, toujours plus saignant, youhouhou !…) En bref : protéines, alcool et poivre. Certains préfèrent le cannabis ou d’autres substances au vin. Dans tous les cas, le but est de lâcher-prise, pas de se défoncer.
Une remarque sur la nourriture / les offrandes : pour commencer, je ne pratique pas le sacrifice animal et ne le cautionne pas. Je sais que des animaux sont offerts quotidiennement en sacrifice à Kali et je suis tout à fait consciente de profiter à mon humble niveau de cette énergie offerte par d’autres. J’assume parfaitement mon hypocrisie, d’autant que j’utilise de la viande crue achetée toute fraîche chez le boucher. Je suis également consciente que Kali aime le sang, mais c’est le cas de très nombreux dieux et si je devais satisfaire tous les désirs de mes divinités, j’aurais déjà bâti trois ou quatre temples en bas de chez moi et zigouillé une bonne dizaine de pèlerins.
Par ailleurs, si je brûle une petite partie de la nourriture disposée sur l’autel ou simplement la passe dans une flamme (le gingembre confit, ça fait directement shamallow grillé), je consomme par contre l’intégralité des aliments disposés sur l’autel. Certains seront inévitablement choqués que je ne les laisse pas en place, ni ne les donne à la terre, car ils les considèrent comme des « offrandes ». Ce n’est pas mon cas. Je considère ces nourritures comme nécessaires pour me mettre dans l’état d’esprit requis pour le rituel et comme une communion, car imprégnés de l’énergie du rite. « L’offrande » elle-même réside dans l’énergie employée à la préparation des aliments, la dépense financière, le chant, les encens, etc., bref, la préparation du rituel et le rituel lui-même.
Une ou plusieurs bougies rouges + bougies à volonté pour l’éclairage et la décoration.
Encens : De préférence des parfums chauds et poivrés. Par défaut, le santal fait toujours l’affaire pour les pujas. Ne pas lésiner sur les quantités d’encens.
Le yantra (la représentation géométrique de la divinité) doit être placé de façon à être visible pendant le rituel.
Vêtements permettant de bouger à l’aise. La couleur rouge est conseillée, mais évidemment pas obligatoire. La nudité fait aussi l’affaire, mais il convient alors d’effectuer le rituel dans une pièce correctement chauffée. Traditionnellement, les lieux où sont célébrés ces rites sont surchauffés.
Enfin, si vous comptez ouvrir par des exercices de respiration : prévoir une réserve de kleenex pour éviter de se moucher dans l’offrande.
*
*
Posture : Lotus ou demi-lotus classique à savoir : salade de genoux, dos droit, yeux fermés convergeant vers le front, sourire épanoui du type qui est content d’être dans cette position, mains reposant sur les genoux ou formant un mudra. Un petit coussin sous les fesses peut aider. J’y reviens plus bas.
Mudras (position de mains) : Il en existe des centaines. L’un des mudras de Kali consiste à imiter un fan pendant un concert de métal, mais le mieux est d’en tester plusieurs.
*
Le déroulement de la Puja : Il existe quantité d’articles et livres qui vous livreront une procédure stricte. De mon côté, je procède de façon très simple en alternant respirations, mantras et ingestion des aliments. Des prières, comme celle indiquée plus bas peuvent être intercalées. Les pujas indiennes tendent à multiplier les gestes de purification, certaines sont très codifiées, d’autres plus libres. Le modèle ci-dessous peut donc être facilement adapté.
1/ NETTOYAGE consciencieux de l’espace. J’utilise un encens de purification que je laisse brûler dans la pièce, fenêtre ouverte, une vingtaine de minutes avant le rituel (Benjoin, rose, storax et quelques trucs tombés dedans). Je nettoie également avec le son (une clochette aiguë ou un diapason). Le but est de faire place nette pour les énergies qu’on désire appeler. On peut également purifier l’espace avec les mantras : OM PAVITRAM PAVITRAM (que cela soit pur) ou PADMONISA VIMALE HÛM PHAT composé de Phat (que l’on peut aussi éternuer PAT) : un bija de purification qui chasse les démons, vous nettoie dedans dehors, fait les vitres et promène le chien. Il est également qualifié de « grand feu de la fin des temps » ; padmonisa qui vient probablement de Padmé, le lotus, mais je n’ai pas retrouvé cette forme exacte et de Vimale (de vimala) « pur, transparent, immaculé. »
2/ Se laver les doigts ou les mains dans la coupelle d’eau.
3/ Effectuer des BASTRIKHA durant une bonne quinzaine de minutes. Pour ces souffles, mais également pour le rituel lui-même, la position classique est celle du lotus ou du demi-lotus, à savoir :
– Les genoux doivent si possible toucher le sol.
– La base doit être fermée (sphincter contracté). Idéalement, il existe plusieurs bandhas (fermetures), mais on peut se contenter de contracter le sphincter et de placer la langue contre le palais.
– Le dos droit sans être creusé.
– Les yeux clos convergent vers le front.
– Les sourcils sont levés.
– La langue repliée touche le palais (sauf quand on chante).
– Les mains sont posées sur les genoux ou forment un mudra.
– On peut poser son auguste popotin sur un coussin pour être plus à l’aise.
– On sourit parce qu’on est content.
Ça, c’est dans l’idéal. Une fois détendu (bonne chance), il est très important durant les bastrikhas et le rituel de « faire tomber » le souffle : la respiration doit restée fixée au niveau abdominal et idéalement dans le pubis.
La respiration bhastrikâ (ou soufflet de forge) consiste en de rapides et nerveux expirs par le nez avec une contraction de la sangle abdominale. On peut enchaîner avec la variante « chaude » (dont j’ai oublié le nom) : même chose mais avec un raclement de la gorge durant l’expiration qui fait ressembler le yogi à un chat aux prises avec une boule de poils. Je ne comprends pas un traitre mot de ce que dit cette dame en anglais, mais le mouvement est bien montré là :
https://www.youtube.com/watch?v=J4nf-NISmJw
Facultatif : on peut ajouter la récitation mentale ou sonore de Ham-sa ou So-ham pendant les respirations. Hamsa signifie « Je suis ». Le terme désigne également le cygne qui est la monture de Brahma. Soham signifie « je suis cela ». On place Ham à l’inspir et Sa à l’expir.
4/ Nettoyer et parfumer l’autel. Oindre de parfum la statuette de Kali. Allumer les bougies et l’encens. Disposer les aliments.
3/ Se purifier à la CENDRE. Il convient de mettre de la cendre sur ses mains, son front, ses lèvres, sa gorge, son cœur et son sexe comme rite de purification préalable à l’invocation. On peut répéter le geste durant le rituel si le besoin s’en fait sentir. Il convient également de le faire au moment de la cloture. Cette ultime purification joue le rôle de la surverse dans la baignoire, permettant de filtrer le surplus d’énergie et les énergies non désirables. Ces gestes sont indispensables.
5/ Le RITUEL lui-même consiste simplement à alterner des séquences de mantra, des rétentions de souffle et la consommation des aliments pendant un temps assez long. Peuvent être insérées des prières et des demandes à la déesse.
Une note sur les MANTRAS
… Om Krishna & Paix à vous mes frères ! Dans sa grande sagesse, notre gourou Pasmohalplâ nous a enseigné l’art divin des mantras. Grâce à ces merveilleuses prières, le cœur prisonnier de la matière se libère, l’âme se purifie et la conscience de l’Être s’éveille à la lumière trans… STOOOOOOOOP ! krrrrrrrrik *Bruit de 33tours rayé*… Bling splitch! *Bruit de bouddhiste traversant un carreau* Contrairement au baratin emphatique déployé par une majorité d’articles sur le sujet, les mantras n’ont pas pour vocation abstraite de vous gratouiller le moi transcendantal ou de servir de musique d’ambiance dans les ashrams. Les mantras sont des suites de sons destinés à être récités en vue d’effets particuliers. Effets qui sont à la fois physiques, psychologiques et spirituels :
– Ce sont des prières. Ils sont donc utilisés dans le cadre de rituels ou pour s’adresser à une divinité.
– La pratique des mantras est un yoga qui vaut par ses effets sur le corps et l’esprit. Elle est alors liée au souffle, aux visualisations et aux postures.
Les mantras sont composés de:
– Termes liés à la divinité invoquée, tel que le nom du dieu, Namah (je te prie), Jay (victoire), etc.
– Monosyllabes dites bija («graines»). Ce sont des sons «germes» qu’on peut utiliser isolément ou intégrés dans un mantra.
Quelques bijas pour l’exemple :
OM est le plus connu. C’est le bija qui fait à peu près tout, on nous le sert d’ailleurs en guise d’entrée dans la plupart des autres mantra. Si vous désirez le vocaliser à la tibétaine ou sympathiser avec une otarie, vous pouvez le prononcer HOUNG.
GAM est le bija de Ganesh (on trouve également GLAUM). Ce mantra est réputé avoir des vertus curatives et de protection, il est également censé détruire les obstacles.
Le bija de Kali est KRIM. Sa version plus dure est KRING. C’est le bija de la transformation, réputé développer les pouvoirs spirituels (siddhis). Il est dit de KRIM qu’il est « le vajra (foudre) qui détruit le serpent de l’ignorance et libère la lumière de la vérité absolue ».
SHREEM est le Bija de Lakshmi. Amour, dévotion, beauté. C’est un bija de prospérité, de fertilité et de guérison.
HRIM est le Bija de l’illumination, de la Shakti, c’est probablement le bija le plus important du tantrisme.
Et n’oublions pas la super compil’ de l’été, le mantra tout-en-un !… OM HRIM KRIM HUM SHRIM ! (que vous pouvez utiliser dans le rituel, il est très bien)
Important : avant tout, le mantra se respire, soit en psalmodiant / vibrant, soit en chantant, ce qui signifie que le son doit être prononcé à l’expiration et non beuglé les yeux révulsés. Répéter très vite « Un chasseur qui chassait fit sécher ses chaussettes sur une souche sèche » en louchant sur son nez, ne sert pas à grand chose non plus.
La posture pour les mantras est la même que celle décrite plus haut pour les bhastrikas.
Les puristes trouveront sans doute indélicat d’éructer du sanskrit avec un fort accent marseillais. Cette question de prononciation « juste » est plus largement au cœur de débats entre magistes prêt à s’entr’egorger pour déterminer si le hiatus est désirable ou non dans l’invocation du grand Schtroümph… Or si l’on considère que notre système phonatoire est physiologiquement formé à un certain type de sons, on peut se demander à quel point il est opportun de s’entortiller la glotte pour faire davantage couleur locale. Le bon sens me semble du côté de l’adaptation, mais le débat reste ouvert. Il convient cependant de s’essayer à la prononciation la moins « fausse » possible pour éviter d’invoquer un orignal ou un bouquet de céleri. Youtube est votre ami.
*
Revenons à notre puja :
L’ouverture se fait classiquement par la mantra OM MAHA KALI JAY (Maha = Grande, puissante / Jay = victoire. Ce mantra signifie simplement : « Victoire à Kali ! »). Vous pouvez les compter sur un mala, les faire ‘un certain temps’ ou programmer un minuteur. Un partenaire armé d’un bol tibétain ou d’un gong fait aussi très bien l’affaire.
Entre chaque session de mantra, il convient de marquer une pause avec une ou plusieurs RÉTENTION du souffle (à vide ou à plein), détendu, dos droit & VIDE MENTAL. C’est la phase cruciale, celle durant laquelle les énergies émises et appelées sont activées. Personnellement, j’entame cette phase par un coup viril sur un bol tibétain et je me sers de la vibration.
Pendant la récitation des mantra ou pendant la rétention, on peut fixer une bougie ou le Yantra de Kali. Ce Yantra peut également être un outil de scrying, durant ou en dehors du rituel.
Entre chaque séquence de mantra / rétention, vous pouvez consommer à volonté : vin, gingembre, viande crue, jusqu’à atteindre un état de lâcher prise satisfaisant et le contact avec les énergies de Kali.
*
Divers mantra (à tester et consommer au choix) :
OM KRIM KALIKAYAI NAMAH !
KRIM, KRIM, KRIM ! [Le bija de Kali]
AUM HRIM SHREEM KLIM ADYA KALIKA PARAM ESHWARI SWAHA !
HUM HUM, KRIM KRIM KRIM, HRIM HRIM, DAKSHINE KALIKE / HUM HUM, KRIM KRIM KRIM, HRIM HRIM, SVAHA !
MA GO MA ! MA GO MA ! JAY KALI ! JAY KALI ! DAYA KARUN ! KRIPA KARUN ! … MA GO MA, etc. Celui-là peut se gueuler en tapant par terre pour réveiller les voisins. (Daya = aimée / Karun = compatissante / Kripa = bénie)
OM KALIKAAYAI CHA VIDMAHE / SHMASHAANA VAASINYAI / DHEEMAHI / TANNO KAALEE PRACHODAYAAT ! Traduction approximative : « Om, je médite sur Kalika, celle qui accorde les bénédictions, Celle qui réside sur les lieux de crémation, Elle est l’ultime forme en laquelle toute chose se dissout. Puisse-t-elle m’exaucer. »
Vous trouverez quantité d’autres mantras sur internet.
Petit lexique non exhaustif pour les mantras :
Adya = excellent
Bhavatarini = sauveur
Dakshine = sud / à droite / franc, sincère
Daya = aimée
Eshvari/ isvari (Ishwari) = divine
Jay = victoire
Hrim / Hreem/ hring = Bija de Shakti, énergie
Kalike = vocative singulier, O Kali.
Kalika = bouton de fleur
Karun = compatissante
Krim / Kring = Bija de Kali
Kripa = bénie
Ma = mère
Mah, maha, mahat = grand, supérieur
Mukti = libération
Namas = adoration
Namah = salut
Namo namah = salutations
Namaste = je te salue
Om / Aum / Hum/ Hung = Bija universel
Param = Tout à fait
Shreem/ Shrim / Shring = Bija de Lakshmi, prospérité, beauté
Sri = (particule honorifique) saint, béni, révéré
Swaha/ Svaha = ainsi soit-il
*
6/ Lorsque les énergies retombent : se retartiner à la CENDRE. Remercier.
7/ Ranger le matériel en chantonnant quelque chose de sympa pour Kali.
*
Conclusion :
Une fois de plus, ces éléments ne composent qu’une structure vague à adapter librement, mais si avec tout ça, vous n’arrivez pas à vous faire sauter la tête, c’est vraiment que vous n’êtes pas doués.
En attendant, méditons cette phrase du grand sage Louis Pauwels, mes frères : s’il suffisait de s’installer en position du lotus pour accéder à l’illumination, toutes les grenouilles seraient des bouddhas.
*
Melmothia, perdue quelque part dans le Kali Yuga.
Merci de ne pas reproduire cet article sans l’autorisation de son auteur.
Testage imminent
J’attends avec impatience le retour :-)