Un article publié sur le site de l’Alliance Magique :
« Dans les années 1920, le magazine américain Weird Tales, spécialisé dans la science-fiction et le fantastique, commença à publier régulièrement des nouvelles d’un certain Howard Philip Lovecraft, un auteur destiné à devenir mondialement célèbre. Cependant, celui qu’on surnommera « le maître de Providence » ne connut pas la gloire de son vivant. Seul un petit nombre de ses œuvres furent éditées, principalement dans des périodiques bon marché. Après sa mort en 1937, sa popularité évolua de façon spectaculaire, en grande partie grâce à son ami August Derleth qui fonda la maison d’édition Arkham House et enrichit par ses propres écrits ce que Lovecraft appelait sa « Yog-Sothotherie », tandis que d’autres écrivains ajoutaient leurs propres récits et divinités au panthéon, inventant de nouveaux grimoires « interdits » pour tenir compagnie au fameux Nécronomicon. Parmi ceux-ci : Clark Ashton Smith, Robert E. Howard, Frank Belknap Long, Robert Bloch, etc.
L’une des conséquences les plus étranges de cet effet boule de neige et du succès considérable qui s’ensuivit, fut le développement, dans la seconde moitié du 20e siècle, d’un domaine original : la « magie Lovecraftienne », autrement dit l’intégration du panthéon imaginé par Lovecraft et ses complices dans les pratiques occultes.
Mais n’allez pas croire que ses adeptes s’attendent à voir des créatures tentaculaires se matérialiser dans leur salon. Ainsi que le rappelle Andrieh Vitimus dans son « bannissement du Patronus », l’adaptation d’un monde fictionnel requiert quelques aménagements, « la magie semblant fonctionner un peu différemment dans notre monde et dans celui d’Harry Potter ».
Par ailleurs, il existe non seulement, plusieurs façons de pratiquer la magie lovecraftienne, mais également plusieurs façons de la théoriser.
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