Absentia : Pourriez-vous présenter le Templo De Quimbanda Maioral Beelzebuth E Exu Pantera Negra à nos lecteurs ?
R : Le Templo De Quimbanda Maioral Beelzebuth E Exu Pantera Negra débuta son œuvre ésotérique en novembre 2012, à São Bernardo do Campo – São Paulo au Brésil.
Par le passé, nous n’avions pas l’intention d’étendre ou de rendre public notre travail, principalement parce que notre compréhension du Culte diffère de l’approche traditionnelle de la Quimbanda. Ces différences viennent du fait que les membres fondateurs étaient des initiés et que leurs expériences venaient d’autres Traditions Sénestres que la Quimbanda. Ces pratiques finirent par influencer la façon qu’a notre groupe de voir et réagir à certains « tabous » existant au sein du culte.
En mars 2013 nous avons décidé de rendre notre approche publique et avons audacieusement mis sur pied un site web contenant une collection de textes. Nous pensions que les retours seraient négatifs, cependant nous voulions observer l’impact des nos conclusions personnelles. Nous fûmes assez rapidement surpris par le nombre de personnes approuvant notre vision, compte tenu de l’opposition des traditionalistes.
Comme tout groupe ésotérique, nous avons dû faire face à certaines difficultés jusqu’à ce que nous puissions constituer un groupe véritablement dévoué. Mais tout ce processus nous a fait grandir spirituellement, nous permettant ainsi d’envisager de nous agrandir.
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Absentia : La Quimbanda est une religion brésilienne relativement peu connue en Occident, bien que quelques ouvrages traitant de ce sujet font leur apparition depuis quelques années. Quelle est votre vision de la Quimbanda ? Comment est-elle perçue dans votre pays ?
R : Durant des décennies, le développement de la Quimbanda fut réprimé et marginalisé au Brésil. La plupart des pressions provenaient de publications d’Umbandistas qui avaient stigmatisé la Quimbanda comme étant la « Main Gauche de l’Umbanda ». Cela a induit de la peur chez les gens, et rapidement elle fut reléguée comme « déchet spirituel ». Tout cela se produisit durant une période historique où l’information était dictée par les classes dominantes, tandis que les pauvres ne pouvaient perpétuer leurs croyances que par les enseignements oraux.
Lorsque ce savoir a atteint les autres pays, il ne restait plus qu’un fragment déformé du Culte. Par conséquent, la Quimbanda fut perçue, par les étudiants et les pratiquants des traditions sénestres extrêmes à l’étranger, comme une tentative chaotique et infantile de dominer des esprits obscurs. Le développement de la technologie a ouvert les portes à la Quimbanda afin qu’elle renaisse dans toute sa splendeur et sa force. Quand les adeptes ont commencé à publier des textes montrant les différences entre la Quimbanda et l’Umbanda, et expliquant la pluralité des cultes, des étrangers ont commencé à être intéressés et à participer. Aujourd’hui, nous recevons des emails du monde entier de personnes recherchant des informations sur nos pratiques.
Notre Compréhension de la Quimbanda :
Quimbanda est un mot d’origine africaine, utilisé en Portugais, venant du terme Quimbando (une des langues du peuple bantou), « Kimbanda ». Il est possiblement la juxtaposition des mots « Ki-Mban-Da » (chamane soigneur), cependant, bien que cela soit très contesté, nous comprenons Quimbanda comme : « Le Culte des Puissants Morts ».
C’est une quête nécromantique qui a pour but l’ascension spirituelle individuelle et collective parmi les courants sombres et sénestres. Nous pensons qu’une étude et une pratique continuelles nous gratifieront de la compréhension libératrice qui nous préparera à la lutte dans l’après-vie. La Quimbanda offre aussi des réponses concises concernant la vie et la mort, car peu nombreuses sont les religions ayant des esprits aptes à apporter ce type de clarifications. Nous comprenons que tout le processus de formation de la Quimbanda Brésilienne est une alchimie nécessaire à un épanouissement et à une maturation que seul le temps permettra. En aucun cas nous ne condamnons les autres courants religieux qui utilisent également le terme Quimbanda, puisqu’en réalité c’est un terme lié aux Exus et Pomba Giras qui exprime une foi, un culte et un vaste ensemble de rites existant à l’intérieur et à l’extérieur du territoire brésilien. L’égrégore de notre Quimbanda est en perpétuelle évolution. Nous ne tolérons pas la stagnation, car les énergies avec lesquelles nous travaillons ne doivent pas être le « refuge » de « maladies » venant des religions dominantes. Bien que nous popularisions la Quimbanda, nous sommes conscients que ce nom n’est qu’une façon de remercier, de glorifier et de perpétuer l’héritage des sorciers indiens, noirs et européens qui ont combattu une religion où les adversaires étaient les vrais esclaves. Tout ce en quoi nous croyons fut bâti avec le sang de nos ancêtres et est basé sur un mélange de leurs croyances, de leurs peurs et de leurs amours. Nous sommes ceux qui perpétuent la tradition des totems macabres, des statues avec des cornes et des queues, et des sorts qui corrompent les structures de la foi. Nous ne cherchons pas à retourner à la pureté, car nous vivons dans un état de combat quotidien et nous avons besoin de la force de nos ancêtres pour continuer à instiller la crainte et la panique chez les descendants des colons.
La Quimbanda est la religion de la Liberté !
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Absentia : Il semble que certains considèrent la Quimbanda comme une branche sombre de l’Umbanda. Êtes-vous d’accord avec cela ?
R : Je pense que la réponse a déjà été partiellement donnée, mais pour être plus clair : non ! La Quimbanda n’est pas, et ne sera jamais, une pratiqué liée à l’Umbanda, car nous n’acceptons pas leurs idéaux et dogmes de « purification ». Nous ne nous préoccupons pas de la façon dont ils perçoivent nos pratiques apparemment impopulaires et nous cautionnons l’idéal ésotérique qui voit dans la Quimbanda l’expression du « Mal », principalement parce que nous croyons que ce « Mal » détruit les illusions et agit comme l’adversaire des courants éthiques et moraux qui affaiblissent la liberté de penser et d’agir. Si le Christianisme est la « religion du bon et du pur », la Quimbanda est la religion de l’évolution et de la libération. Les faibles d’esprit ne comprendront jamais à quel point ils sont dans état de servitude au sein du régime opprimant. (Coppini, Danilo. Quimbanda- O Culto da Chama Vermelha e Preta. Ed. Capelobo. São Paulo -2015)
Nous ne partageons pas cette idée que les Exus sont soumis aux Orixas, ni aux guides de la « voie juste ». En vérité, les VRAIS Exus luttent constamment contre les forces esclavagistes. Les Exus qui se soumettent au « Christ » ne sont pas de véritables Exus, ce sont seulement des esprits esclaves cherchant le « pardon » et la « rémission » qui utilisent les noms sacrés pour freiner l’expansion des Royaumes de la Quimbanda, participant, ainsi d’une manière ou non consciente, à l’enfermement du genre humain dans les toiles d’araignées du remords et de la peur.
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Absentia : Le Temple est majoritairement actif au Brésil, mais il semble que vous ouvriez dorénavant vos portes aux pratiquants étrangers. Qu’est-ce qui motive cette démarche ?
R : L’Exu est le mouvement, le mouvement est l’expansion. Donc, la Quimbanda est en développement. La Quimbanda n’est pas seulement Brésilienne, car V.S. Maioral n’a pas de nationalité ! Il est le premier carrefour de feu…
Nous ne faisons pas de distinction entre les étrangers et les Brésiliens et nous pensons qu’il y a beaucoup à gagner à partager les informations sur les cultures et les religions. Nous aimerions voir des Temples dédiés à Exu et à Pomba Gira répandus à travers le monde, là où les gens pourraient ressentir la véritable présence des « Diables » ancestraux dans leurs vies.
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Absentia : Dans la Quimbanda, les esprits et les Dieux masculins sont appelés les Exus et les féminins Pomba Giras. Qui sont-ils pour vous ?
R : Tout d’abord, il faut souligner que l’existence des esprits mâles et femelles est liée à la dualité énergétique, positive et négative. Cette même nature dynamique est également liée à la différenciation sexuelle.
Une série d’événements historiques survenus dans notre pays durant la période de colonisation a contribué à façonner l’actuel syncrétisme religieux et culturel. Je ne rentrerai cependant pas dans les détails du contexte de cette transformation et du Culte des Exus. Nous savons que le terme « Exu » vient du yoruba « Èsú » et que Sa Sainteté Maioral l’a choisi pour le développement de la Quimbanda. Pour nous, « Exu » réfère à un esprit qui, après avoir été conduit dans des plans denses et endoctriné, s’est vu assigné un domaine lié à son apprentissage terrestre, a su dominer son côté humain et s’est trouvé guidé vers une « légion du peuple ». Ces esprits vont jouer leur rôle dans la lutte contre l’esclavagisme imposé par le système cosmique dominant, principalement en éveillant « les graines du feu » en certains individus. Ils passent du statut d’« Esprits Obscurs » à celui d’« Esprits Puissants ». L’étymologie du terme « Pomba Gira » est plutôt confuse. La définition la plus proche de ce terme vient de la déformation du nom Nkisi « Pambu Njila », qui est vénérée dans la Candomblé en tant que « Maîtresse des voies et des Croisements, Protectrice des villages et Guardienne des commencements/départs ». Le mot Kikongo « Mpambu » signifie « croisements », alors que « Njila » signifie « voies ». Le même nom a ensuite été utilisé pour nommer les esprits de polarité négative au sein des royaumes Exu. La femme-Exu est ainsi appelée Pomba Gira.
Nombreux sont ceux considérant ces esprits de la Quimbanda comme étant l’expression du mal et de la perversité. Cependant, nous pensons que la notion de « Mal » est intimement liée avec le rejet de valeurs morales et éthiques imposées aux êtres humains, guidant leurs actes conscients et inconscients (par le remord et la culpabilité). Les Exus et Pomba Giras, via leurs actions dans les cinq plans d’existence, combattent pour la transformation, la liberté et l’éveil, et œuvrent à l’évolution des adeptes et des courants sénestres s’opposant à la fausse lumière et à l’aveuglement.
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Absentia : Voici maintenant une question en deux parties concernant le nom de votre temple :
Il semble que dans votre tradition Exu Maioral soit connecté avec Chavajoth (HWHY), soit un être suprême innomé ayant engendré les Régents des Quatre Trônes (Lucifer, Leviathan – le Chaosifer, Belial – le Mortifer et Beelzebuth – le Nihilifer). Pouvez-vous nous expliquer qui est Exu Maioral ? Dans les autres traditions seul Exu Maioral Lucifer est mentionné, quelle est la particularité de l’Exu Maioral Beelzebuth ?
« Maioral » est concept très vaste et plutôt ésotérique. En premier lieu, nous comprenons que chaque système magique a besoin d’une source où s’alimenter. Comme une dynamo générant un courant continu et alimentée par des forces naturelles externes. Maioral est une synthèse élémentaire créée pour alimenter et diriger les énergies qui composent les Sept Royaumes de la Quimbanda. C’est le courant primaire, et dans notre approche, il se situe dans l’« Au-delà du Cosmos ».
Par conséquent, Sa Sainteté Maioral est composée de Feu, d’Air, d’Eau et de Terre. Considérée au filtre des correspondances, des analogies et du syncrétisme, nous sommes certains que cette Source possède les attributs des Quatre Grandes Tours du Chaos qui régulent plusieurs aspects internes et externes de l’éveil et de la libération. Bien qu’elle régisse les plans astraux et cosmiques, Sa Sainteté Maioral transmet des énergies primordiales jusqu’aux éléments toxiques qui cherchent à renforcer le véritable pouvoir divin (qui est au-delà la Création).
Nous avons retranscrit un extrait de notre livre qui explique cela en détail :
La « Quimbanda Brésilienne » est une forme différente de culte. Premièrement, cette classification démoniaque basée sur des grimoires médiévaux n’est pas une base doctrinaire adéquate pour notre Culte Exu. Selon notre compréhension, Maioral est un grand Portail composé de forces se situant au-delà de la compréhension profane. Maioral est l’ultime expression de l’unification de toutes les cultures et de tous les Royaumes, les Légions et les Peuples de la Quimbanda. Maioral, le Grand Dragon Noir, est l’antithèse de toutes les religions qui entravent et soumettent l’humanité à un dogme comportemental – en d’autres mots, tout ce qui crée des choses telles que les tabous ou les péchés. Maioral est le trou noir qui aspire toutes les larmes de la peur et les transforme en énergie et en vitalité. Maioral est le grand trône qui se trouve du côté sombre de notre subconscient, habitant nos « plaies » et nos traumas.
Maioral lie et libère, suivant notre force, à la recherche de ce qui au-delà de nos sens. Maioral est le Roi des anciens dieux démontés, oubliés par l’aveuglement humain, dont le rôle principal est d’éclairer la route de ceux qui osent chercher sa lumière. Maioral est la Force qui s’est rebellée quand l’humanité a été attachée à la matière (le corps), celui qui a donné aux hommes la capacité d’apprendre et d’apprécier les arts, la littérature, la science, la danse, mais aussi la guerre et la destruction. Maioral est la quintessence des nombreux êtres unifiés qui combattent pour contrôler les sentiments qui peuvent entraver leur psyché humaine (tel que la haine, la passion, l’illusion ; le matérialisme, la cupidité et le désir irréfléchi), néanmoins il nourrit les fourneaux qliphotiques qui consument l’âme des aveugles et des individus limités. Ainsi nous ne pouvons limiter Maioral à Lucifer, Belzébuth ou Astaroth comme le font les profanes. Maioral est tous les dieux fusionnés dans la Flamme de Lucifer !
(Quimbanda- O Culto da Chama Vermelha e Preta – Capelobo – SP – 2015)
V.S Maioral x »Exu Maioral »
Un autre point important consiste à démystifier l’idée qu’il serait possible pour le corps humain de porter cette source d’énergie. Il est évident que Vossa Santidade Maioral n’a aucun « élu » sur le plan matériel (ou sur n’importe quel plan cosmique) capable de supporter son intensité. Dans la Quimbanda traditionnelle, nous voyons beaucoup de personnes prétendant devenir l’hôte de Maioral ou Exu Sombra (le résultat du Syncrétisme Umbanda). Ces gens sont de parfaits exemples du manque d’études et de compréhension de la Quimbanda qui se sont développées sur plusieurs années.
Nous savons que la Quimbanda est un système éclectique qui a absorbé de nombreux concepts. Par conséquent, nous sommes conscients que certains termes sont des « masques » ou des sortes de « titres » que certains esprits portent. À un moment donné, durant le processus de formation de ce système complexe, des esprits se sont manifestés par l’incorporation et se sont nommés Maioral. Ces esprits étaient au service d’une plus grande puissance qui voulait être reconnue et adoré et, dans ce but, elle a utilisé les Exus “chefs de Territoires ou gouverneurs d’un certain temple » pour se présenter. Ils ne sont pas eux-mêmes « Maioral », mais les guides spirituels d’un lieu où ils sont “les plus élevés” (ce sont ceux qui font respecter les lois et doctrines) de leurs temples. Les ego de certains chefs auraient pu faire croire qu’ils manifestaient effectivement Maioral lui-même, et donc les mythes, les légendes et les mensonges se sont généralisés dans le monde entier. Exu Maioral n’existe pas ! Ce qui existe, ce sont les Exus qui se nomment eux-mêmes Maioral afin de montrer leur force en tant que responsables / directeurs des œuvres spirituelles.
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Absentia : La Panthère est une figure mythologique possédant une histoire riche et forte datant de plusieurs millénaires et se trouve souvent assimilée avec la Puissance et la Guerre. Dans la Quimbanda Brésilienne Exu Pantera Negra est lié au Royaume des Forêts et aux Caboclos (Caboclos : ceux qui viennent de la forêt), et est le symbole de la Force et des chasseurs. Qu’est-ce qui vous a incité à choisir Exu Pantera Negra comme « saint patron » de votre temple ?
R : Exu Pantera Negra (Panthère Noire) est l’expression du Peuple de la Forêt. Ma grand-mère était une Tupinambá de naissance et l’ancestralité de la Quimbanda s’est manifestée au travers de la relation entre l’esprit de la Panthère et nous. Ce fut Senhor Pantera qui développa ma spiritualité et nous fit nous rapprocher des autres Exus de son Royaume. Nous honorons le Temple de Son nom pour montrer la divergence de pratiques et de liturgies qui nous distingue des autres temples/maisons de la Quimbanda.
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Absentia : Parmi les images sur votre page Facebook, on peut voir un blason portant les inscriptions suivantes: LTJ 49. Le nombre 49 représente les 7 Royaumes Quimbanda et les 7 rois qui les gouvernent. LTJ signifie Love, Truth et Justice, ces valeurs sont-elles importantes pour le Temple ?
R : En fait, le nombre 49 symbolise aussi le 7×7, pour signifier l’expansion. Afin de permettre notre expansion, notre ordre passe par les esprits. Ce message doit être clair pour tous les membres, ils doivent agir avec la Vérité pour combattre l’illusion et le mensonge démiurgique, avec la Justice qui dirige nos travaux, en équilibrant nos actes et en permettant la compréhension du cosmos et du chaos. Quant à l’Amour… c’est plus difficile à expliquer, mais c’est quelque chose que nous avons découvert durant des années de relation avec les Exus et les Pomba Giras.
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Absentia : Le courant Anti-cosmique occupe une place centrale dans vos travaux, quelle est l’influence du Temple of the Black Light sur votre tradition ? Quelles sont vos autres influences ?
R : En vérité, il existe de nombreux points de connexions entre le Culte d’Exu et l’énergie anti-cosmique, mais sur d’autres points, ils divergent. Le fait que certains adeptes du Temple pratiquent le Satanisme Anti-cosmique a renforcé ces connexions et c’est devenu clair dans nos textes. Nous avons eu quelques contacts avec des ordres anti-cosmiques durant un temps et ce fut plutôt bénéfique, mais nous avons remarqué que les différences entre les Cultes devenaient trop évidentes et que nous devions chercher des réponses plus équilibrées par la création de religions de Quimbanda Brésilienne. Par conséquent, nous comptons également le chamanisme et la sorcellerie traditionnelle européenne parmi nos influences principales.
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Absentia : Votre premier livre, Quimbanda – O Culto da Chama Vermelha e Preta (Quimbanda – Le Culte de la Flamme Rouge et Noire), a été publié début 2015. Quels sont les thèmes abordés dans cet ouvrage ? Je crois qu’une version anglaise est aussi prévue, avez-vous déjà planifié une date de sortie ?
R : Ce premier livre de notre Temple aborde un certain nombre de sujets, toute la structure de la Quimbanda telle que nous la connaissons s’y trouve. Plus de 500 pages dédiées au Culte d’Exu. Nous avons de bonnes nouvelles pour les étrangers, le livre entre dans les dernières étapes éditoriales et devrait sortir d’ici quelques mois. Nous comptons sur vous pour nous aider à faire connaître cet ouvrage.
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Absentia : Comment voyez-vous le futur du Temple ?
R : Parler du futur, c’est comme regarder une pierre brute qui doit être taillée, en sachant que celle-ci n’aura pas forcément, à l’arrivée, la forme que nous pensons lui donner au départ. Aujourd’hui nous nous battons férocement pour que cette pierre devienne un autel pour tous ceux qui cherchent une véritable, une réelle connexion. Le Culte des Exus ne stagnera jamais, car l’Exu c’est le mouvement, c’est le Chaos et la Cause qui se meut dans deux mondes, mais possède une nature unique. Nous n’essaierons pas de prévoir le futur, nous laisserons Exu le graver, Lui qui lance la pierre demain pour atteindre nos têtes hier !
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Site Internet du Templo De Quimbanda Maioral Beelzebuth E Exu Pantera Negra
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Absentia, 2016.