Les fantômes du métro londonien | Rat Holes 1

Les fantômes du métro londonien

Voici une nouvelle rubrique ayant uniquement pour but de se faire plaisir – en tout cas, moi, ça me fait plaisir.

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Dès les années 1830, la ville de Londres s’est mise en quête de solutions pour fluidifier les déplacements dans la cité et surtout relier les gares, la circulation des trains étant interdite dans le centre. Ce n’est cependant que vers 1850, que le projet d’utiliser la vapeur pour constituer un réseau de transport souterrain fut sérieusement envisagé. L’initiative fut prise par un homme du nom de Charles Pearson qui obtint l’adoption d’un projet de loi à la Chambre des communes approuvant l’installation d’une jonction souterraine entre Paddington et Farringdon. L’idée parut farfelue à une partie de la population, au point qu’en 1862 le Times la qualifia d’« insulte au bon sens ». Néanmoins, les travaux débutèrent en février 1860 et la « Metropolitan Line », longue de 6 kilomètres, ouvrit ses portes le 10 janvier 1863. Les grands bénéficiaires du système furent les travailleurs à faible revenu qui devaient marcher sur de grandes distances pour se rendre à leur lieu de travail. Ils plébiscitèrent l’invention, et grâce au métro, les banlieues se développèrent de façon considérable les années suivantes.

Construction de la ligne Central du métro, en 1898. Source : The British Library.
Construction de la ligne Central du métro, en 1898. Source : The British Library.

Le succès de la ligne Metropolitan conduisit à la construction de la ligne District, puis au projet d’une ligne permettant de relier les deux zones : la « Circle Line ». Malheureusement, leurs édifications furent confiées à des ingénieurs rivaux, James Forbes et Edward Watkin, qui ne purent s’entendre ni sur le sens de circulation des trains ni sur le paiement des billets. Il en résulta des situations cocasses ; ainsi, chacune des sociétés refusant de vendre des billets pour la ligne rivale, un passager pouvait se trouver obligé de payer pour 20 arrêts au lieu de 7. Il en résulta également que certaines stations poussèrent n’importe où, contre toute logique de rentabilité, et durent fermer leurs portes quelques années plus tard. Avec les restructurations et les nouvelles lignes, près de 40 stations « fantômes » parsèment désormais les tunnels du métro. 

Aujourd’hui, ce Kraken étendant ses tentacules sous la ville de Londres, familièrement appelé « London Underground » ou « The Tube », comporte plus de 400 kilomètres de rails et accueille un billion de passagers chaque année. Mais c’est un monstre vorace et ceux qui participèrent à sa construction se heurtèrent à bien d’autres difficultés que la mauvaise volonté des ingénieurs. Pour commencer, il y eut quantité d’accidents dont nombres coûtèrent la vie à des ouvriers. Dans l’absolu, il serait impossible de dénombrer le nombre de décès ayant eu lieu dans ces sous-sols ni la quantité de restes humains qu’ils abritent. Pour en avoir une idée, il faudrait ajouter aux morts accidentelles les nombreux suicides, les accidents de train et les attentats. Ensuite, il faudrait compter les os. Car le sous-sol de Londres est littéralement farci de cadavres et les morts de ces deux derniers siècles ne font, d’une certaine façon, que s’empiler sur de plus anciens.

 En 1665, la ville de Londres fut ravagée par une épidémie de peste bubonique qui fit plus de 70 000 victimes. Des fosses furent creusées un peu partout dans la ville, très profondément pour éviter la propagation de l’infection et personne ne sait combien le sous-sol en abrite. Durant le creusement des tunnels, les machines durent donc se frayer un chemin à travers un véritable charnier, ce qui occasionna quelques rencontres inattendues. Ainsi, dans les années 60, les ouvriers qui travaillaient sur la construction de la ligne Victoria, à proximité de Green Park, ont eu la surprise de déboucher dans une excavation remplie d’ossements humains.

 À l’extrémité sud de la ligne Bakerloo, se trouvent deux tunnels, l’un file vers la sortie d’Elephant and Castle, l’autre est une voie sans issue destinée aux trains en difficulté. Derrière le mur de ce cul-de-sac se trouve l’une de ces nombreuses fosses. Aucun fantôme n’a jamais été signalé dans ce secteur, cependant, le personnel marque comme une réticence à s’y rendre de nuit…

L’homme dans la vitre sur la chaise électrique…

London_Underground04Voici la photographie la plus célèbre de ces histoires de fantômes en sous-sol. Elle a été prise en 1983 par une certaine Karen Collett qui voyageait en famille sur la ligne Bakerloo. Sur l’image apparaît la silhouette d’un homme attaché sur une chaise électrique, des étincelles bleues lui jaillissant des mains.

Quelques semaines plus tard, Karen se serait retrouvée nez à nez avec le sosie en cire de son électrocuté au Musée de Madame Tussaud. Étincelles bleutées mises à part, elle aurait reconnu le spectre dans la statue de cire de Bruno Hauptmann, condamné à mort et exécuté dans les années 30 pour l’enlèvement et le meurtre du fils de Charles Lindbergh [1] :

Cette photographie reste une énigme. Pour les sceptiques, Karen Collett a simplement attrapé le reflet d’une affiche, cependant aucune de ce genre ne décorait le métro au moment où la photo a été prise et le type d’appareil photographique utilisé rend improbable l’éventualité d’un trucage.

La Momie du British Museum

« If you listen carefully when you’re standing at the platform at Holborn, sometimes – just sometimes – you can hear the wailing of Egyptian voices floating down the tunnel towards you » – Tunnel Vision, Keith Lowe.

Bien avant sa fermeture, la station de métro du British Museum avait déjà la réputation d’être hantée. Une Reine égyptienne, disait-on, dont la momie reposait bien entendu au musée du même nom, avait l’habitude d’y apparaître en costume d’époque. D’après J. E. Connor, l’auteur de l’ouvrage London’s Disused Underground Stations, un journal local aurait même offert une récompense à qui voudrait passer la nuit là-bas, sans trouver de candidat. Connor ne nomme cependant pas le supposé journal.

Une fois devenu une station fantôme, l’endroit ne s’en est trouvé que davantage hanté. Ouverte le 30 juillet 1900, la station du British Museum est restée trente-trois ans en service avant de céder la place à sa voisine fraîchement construite, la station Holborn. Dans les années 60, la gare servit un temps de local administratif à l’armée puis fut rasée en 1989 rendant l’accès aux sous-sols a priori impossible.

Entre temps, surfant sur la légende, la comédie Bulldog Jack, réalisée par Walter Forde en 1935, avait suggéré l’existence d’un tunnel reliant la station, appelée pour l’occasion « Bloomsbury », à la salle égyptienne du British Museum. Il ne manqua pas de citoyens londoniens pour y croire. En réalité, il n’existe aucun tunnel de ce genre, mais un fait divers relança les rumeurs le soir de la première du film. Deux femmes disparurent en effet dans la station Holborn. Par la suite, d’étranges griffures auraient été découvertes sur les murs et les apparitions spectrales, réelles ou supposées, se multiplièrent.

Il est debout juste à côté de toi…

Le reportage Ghosts on the Underground s’ouvre sur le témoignage d’un employé travaillant à la station de Liverpool Street. Une nuit, sur le coup des deux heures du matin, apercevant une silhouette sur le quai, dans sa caméra de surveillance, le contrôleur de la station appelle son collègue pour lui demander d’aller voir. Après avoir méticuleusement inspecté la gare, l’employé le rappelle depuis le téléphone se trouvant au pied de l’escalier mécanique pour lui assurer qu’il n’a vu personne. Il entend alors l’autre lui répondre : « Mais je le vois nettement dans ma caméra, ce type est debout juste à côté de toi. Comment peux-tu ne pas le voir ? »

Le fantôme de l’actrice

Aldwych est une station de métro désaffectée sur la ligne Piccadilly. Ouverte en 1907, elle fut fermée une première fois, pendant la Seconde Guerre mondiale pour servir d’abri durant les bombardements et protéger les trésors du British Museum. Rouverte après l’armistice, elle fut définitivement fermée le 30 septembre 1994, sa fréquentation ne justifiant plus le coût de son entretien.

Construite sur le site de l’ancien « Royal Strand Theatre » démoli pour l’occasion, la station qui s’est d’abord appelée « The Strand », hérita du surnom de « Theatre Line » en raison de sa proximité avec plusieurs théâtres londoniens. Son intérieur bien conservé en fait aujourd’hui un endroit prisé pour les tournages de films, les vernissages et les soirées branchées.

Cette station abriterait le fantôme d’une actrice qui en aurait autrefois foulé ses planches. En 2002, l’équipe de l’émission britannique Most Haunted équipée de 15 caméras a passé 24 heures à arpenter les tunnels autour de la station. Derek Achorah, médium habitué des plateaux télé, serait parvenu à entrer en contact avec l’esprit d’une certaine Margaret, tandis que d’autres membres de l’équipe, dont la présentatrice Yvette Fielding, affirmèrent avoir aperçu une silhouette dans l’obscurité des tunnels [2].

… Et celui de l’acteur

Dans la station Covent Garden, c’est le fantôme de l’acteur William Terriss, de son vrai nom William Charles James Lewin, qui aurait pris l’habitude d’apparaître aux voyageurs. Le succès de Terriss avait excité la jalousie d’un acteur, endetté et au chômage, Richard Archer Prince. Le 16 décembre 1897, Prince attendit son rival à l’entrée du théâtre et le poignarda à mort. Terriss fut enterré au cimetière Brompton à Londres et son assassin interné à l’asile de Broadmoor.

Dans les années 50, plusieurs témoins dirent avoir aperçu un homme de grande taille vêtu d’un costume, portant un chapeau haut de forme et des gants ; il serait même apparu dans la salle de repos du personnel, terrifiant les employés. La dernière apparition relatée de Terriss aurait eu lieu dans les années 70. Depuis, son fantôme semble s’être tenu à l’écart du métro. Voilà ce qui est rapporté sur le site Ghost Story :

« Au cours d’une froide nuit de novembre 1955, alors que le dernier train était déjà parti depuis longtemps, Jack Hayden, le contremaître de la station Covent Garden, s’affairait à verrouiller des portes. Il avait déjà effectué une dernière vérification des quais. Tout était tranquille. Alors qu’il s’apprêtait à partir, il aperçut soudain un homme grand, d’allure distinguée, qui marchait vers l’escalier de secours. Jack rapidement téléphoné à la billetterie : « Il y a encore quelqu’un ici, Henry, il se dirige vers l’escalier. Laisse-le sortir, tu veux bien ? Je te rejoins en haut ».

Un instant plus tard, il rejoignait son collègue qui l’attendait, perplexe, en haut de la cage d’escalier. Ensemble, ils redescendirent et fouillèrent les quais et les tunnels, mais ne trouvèrent personne.

Quatre jours plus tard, Jack Hayden était dans le réfectoire, une fois encore après le départ du dernier train ; il vit un homme de grande taille qui le regardait par la porte ouverte. « Il était vêtu d’un costume gris démodé », raconta-t-il plus tard, « avec un col à l’ancienne mode et des gants de couleur vive ».

« Vous cherchez le vestiaire, monsieur ? » s’était aventuré Jack. L’homme n’avait rien répondu, mais s’était éloigné, ce qui avait incité Jack à le suivre – bien entendu, il n’y avait personne alentour.

Par peur du ridicule, Jack ne raconta pas ce qu’il avait vu. Mais quelques jours plus tard, à midi, alors qu’il était assis dans le réfectoire avec l’un des gardes, tous deux entendirent un hurlement. L’instant d’après, un employé âgé de 19 ans, du nom de Victor Locker déboula dans le réfectoire haletant qu’il avait vu un homme de grande taille et d’allure étrange dans l’autre pièce. Quand Victor s’était approché de lui, il avait ressenti une sorte de pression autour de la tête et l’autre avait disparu.

Cette fois, Jack sut qu’il devait faire un rapport. Le point de contrôle le plus proche était la station Leicester Square. On lui envoya le contremaître, Éric Davey – qui, par coïncidence, était aussi un amateur de spiritisme. Ils s’efforcèrent de recréer la scène avec Victor, qui se mit de nouveau à crier. Éric Davey sentit quelque chose qui appuyait fortement sur sa tête pendant quelques secondes. Quelques jours plus tard, il aperçut lui-même le fantôme, et déclara qu’il s’appelait Terry.

Jack et Éric conclurent que le spectre qu’ils avaient vu était probablement celui d’un artiste ; ils en dessinèrent une esquisse. Le journal The Psychic News se joignit à l’enquête. Les rédacteurs cherchèrent des photographies de la période victorienne de personnes étant liées de près ou de loin à l’endroit et les présentèrent aux deux employés. Jack et Eric bondirent en même temps sur la photo qui se trouvait en haut de la pile – un homme avec un visage expressif, les yeux tristes et les joues creuses. « C’est lui ! C’est lui ! C’est l’homme que j’ai vu ! » s’écria Jack. La photographie, celle d’un certain William Terris, était remarquablement similaire à l’image du croquis.

Plus tard, ils apprirent que le personnel de l’« Adelphi Theatre » avait vu une apparition semblable quelques années plus tôt. Ils avaient surnommé leur visiteur ‘Charlie’. Jack revit l’apparition fantomatique à plusieurs reprises durant les années suivantes, toujours aux alentours de novembre et décembre. Il a finalement demandé à être transféré » [3].

Cris et chuchotement

Dans les tunnels de la station Turnham Green, en février 2004, un témoin aurait vu une silhouette à demi transparente, revêtue d’une cape grise, marchant parallèlement aux rails du métro, avant de se vaporiser. Ailleurs, c’est une femme sans visage qu’un voyageur aurait aperçu sur le quai.

Dans le tunnel reliant Baker’s Street à St John’s Wood, un ouvrier travaillant à la maintenance aurait vu d’étranges empreintes de pas se former sous ses yeux, accompagnées de sinistres craquements, comme si un homme invisible marchait le long des rails.

Un autre dans les environs de la station Stockwell, raconta avoir longtemps discuté avec un vieil homme dans le tunnel avant d’apprendre qu’aucune équipe de maintenance n’avait été dépêchée sur place. Par la suite, d’autres employés lui dirent avoir eux-mêmes vu le vieil homme et le tenaient pour le fantôme d’un ouvrier mort dans le tunnel dans les années 50.

À la station Tulse Hill, ce sont les bruits des pas d’un ouvrier décédé sur le chantier que l’on entend la nuit. Un autre aurait coutume d’apparaître à la station West Brompton sous la forme d’un homme vêtu de noir marchant droit devant lui jusqu’au bout du quai, puis disparaissant.

Dans les années 60, plusieurs ouvriers occupés à creuser les tunnels dirent avoir aperçu un inconnu de très grande taille se promenant dans les galeries.

Des voyageurs disent avoir nettement vu dans les vitres le reflet de passagers ne se trouvant pas dans le wagon.

Ailleurs, ce sont des employés qui se plaignent de courants d’air froids, de portes qui s’ouvrent ou se ferment toutes seules, d’étranges sentiments d’oppression et de coups frappés dans des salles ou des ascenseurs vides.

Dans la station South Kensington, un homme aurait aperçu un métro fantôme conduit par une silhouette vaporeuse qui aurait disparu au bout de quelques secondes.

Sur la ligne Jubilee, ce sont des moines qui errent dans les tunnels.

Les cannibales mutants

Midnight Meat Train, Ryuhei Kitamura, 2009.
Midnight Meat Train, Ryuhei Kitamura, 2009.

J’ai gardé pour la fin ma légende urbaine préférée : celle des mutants cannibales peuplant les lignes fermées au public – de préférence, semblerait-il, la ligne nord. En 1972, un petit film d’horreur réalisé par Gary Sherman, s’inspirant de ces rumeurs, sortit sous le titre de Raw Meat (viande crue) aux États Unis et Death Line dans les autres pays. Un détective y enquête sur la disparition d’un homme d’affaires dans le métro. Or, tout porte à croire que son client a été cuisiné par une famille de troglodytes cannibales.

Plus récemment, Stag Night (2009), écrit et réalisé par Peter A. Dowling file le même thème avec un budget encore plus réduit. Quatre noceurs accompagnés de deux strip-teaseuses descendent accidentellement dans une station fermée du métro. Piégés sous New York, ils assistent au meurtre d’un flic par trois dégénérés passablement cradingues et commencent à s’inquiéter pour leur propre survie…

Michael Goss, rédacteur du journal Fortean Times a enquêté sur cette légende urbaine à laquelle croit un grand nombre de Londoniens. Il en dégagé quelques constantes : Les habitants souterrains de Londres seraient de véritables troglodytes, nés sous terre et ne remontant jamais ou rarement à la surface. Il y a plusieurs générations, peut-être poussés par la famine, de petits groupes parias se seraient réfugiés sous terre. Se nourrissant de rats et de déchets, ils se seraient adaptés à leur nouvel environnement, retournant peu à peu à une forme d’existence quasi bestiale et perdant l’usage du langage. Leur descendance rôde désormais dans les égouts et les tunnels du métro, en quête de nourriture. Idiots, sales, dégénérés, quasiment aveugles en raison de l’obscurité dans laquelle ils évoluent, ces habitants souterrains auraient vu leurs autres sens s’hypertrophier – surtout l’ouïe et l’odorat. Ils se nourrissent probablement des sandwiches et des hamburgers que nous jetons, mais ne se privent pas de dévorer de temps en temps un clochard, un ivrogne ou quelque voyageur nocturne isolé. D’une façon générale, ils sont hostiles à « ceux du dessus ». Et Michael Goss de conclure : « Désormais, vous avez une bonne raison d’éviter la Ligne Nord en dehors des heures de pointe ».

Melmothia, 2010-2015.

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Notes :

[1] Le 1er mars 1932, le plus jeune des enfants du célèbre pilote Charles Lindbergh est enlevé au domicile de la famille. Une rançon d’un montant de 50 000 dollars est versée ainsi que le demandent les ravisseurs, mais l’enfant n’est pas rendu à ses parents. Quelques semaines plus tard, un corps découvert dans les bois est identifié comme étant celui du jeune garçon âgé de 20 mois. La cause de la mort semble être un coup très violent à la tête. Le fait divers déchaîne les passions, au point d’être toujours connu comme « le Crime du Siècle » aux États-Unis. Bientôt la police tient un coupable. Un menuisier allemand du nom de Bruno Hauptmann dans la cave duquel a été retrouvée une partie de la rançon. Malgré des preuves très minces, Hauptmann est reconnu coupable le 13 février 1935 et meurt sur la chaise électrique le 3 avril 1936. Jusqu’au bout, il aura clamé son innocence.

[2] Diffusée depuis 2002, l’émission Most Haunted rencontra dès ses débuts un énorme succès en Angleterre au point qu’elle en est actuellement à sa dixième saison. Le principe en est simple : une équipe de chasseurs de fantômes se rend sur les lieux les plus hantés de Grande-Bretagne, y séjourne 24 heures avec caméras et autres appareils d’enregistrements, puis livre ses conclusions au public. Le groupe est composé de la présentatrice Yvette Fielding, de l’historien Richard Felix, du parapsychologue Phil Whyman et de l’ex-footballeur reconverti en médium : Derek Acorah. L’émission consacrée à la station de métro Aldwych est l’épisode 8 de la Saison 1 : « Aldwych Underground Station ».

[3] Source : « Covent Garden Station », sur le site Ghost Story.

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Sources :

Ghosts on the Underground, diffusé le 31 Oct 2006. Channel 5. Réalisé et produit par Joe Kane.

« London Underground’s history », par Peter Watts, sur le site Time Out London.

« London Underground History », par Prashant Magar, sur le site Buzzle.com.

« The History of the London Underground », par Metalangel, sur le site Everything.

« A Brief History of the London Underground System », sur le site Tube Prune.

« Ghosts of London Underground », sur le site Paranormal Database.

« London Underground Ghosts », sur le site de la BBC.

Le site Going Underground.

« Ghosts of the London Underground », par Mike Heffernan, 2008, sur le site Unexplained Mysteries.

Haunted London Underground par David Brandon & Alan Brooke, The History Press (2008).

Shadows in the Steam : The Haunted Railways of Britain, par David Brandon & Alan Brooke, The History Press (2009).

Railway Ghosts and Highway Horrors, par Daniel Cohen, Bt Bound (1999)

The Phantom Goods Train : And Other Ghostly Tales from the Tracks, par W.B. Herbert, Silver Link Publishing (1998).

Railway Ghosts and Phantoms, par W.B. Herbert, 1989.

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