Magick et politique | Rat Holes

Glossaire de L’Ordre des Neuf Angles : lettres A à D

Erratum

« De tels individus [les dilettantes] ont la fréquente habitude, notamment en recourant à ce médium qu’est l’Internet, d’émettre des opinions au sujet de l’O9A et de ceux qui y prennent part bien que leur connaissance et leur compréhension de l’Ordre soient évidemment très limitées. » – Parker, Les dilettantes et l’Ordre des Neuf Angles (Dilettantes And The Order of Nine Angles), 2014.

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Deux erreurs/imprécisions signalées par l’indispensable site Regarding Myatt  – que Rat Holes remercie vivement – se sont glissées parmi les commentaires de l’un des traducteurs :

– le terme « Drecc » n’est pas une création de la WSA 352, ainsi qu’il était avancé dans une note qui a désormais disparu, mais d’Anton Long qui, familier avec le Vieil et Moyen Anglais, écrivait à ce sujet : « Drecce est un mot ancien, presque oublié, dont l’une des significations devient évidente à la lecture de cette citation extraite d’un ancien manuscrit : “Drecth se deofel mancynn mid mislicum costnungum…” » ;

– l’auteur du Guide to the Kulture and Sinister Ethos of the ONA est Anton Long. Il est disponible ICI.

Nous laissons cet erratum pour les lecteurs attentifs, mais les corrections ont d’ores et déjà été effectuées dans le texte.

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Quelques mots sur le vocabulaire de l’ONA

 Ainsi que précisé dans la note introductive ci-dessous, l’Ordre des Neuf Angles possède un lexique propre, susceptible de dérouter le lecteur. La manipulation du vocabulaire et de la syntaxe est en effet l’un des traits saillants de la démarche de l’ONA depuis ses origines. Elle prend plusieurs formes :

  • le recours à des tournures ou des formes nominales archaïques, à l’étymologie plus ou moins obscure (ex. : Rounwytha, Thernning, Kunnleik etc.) marquant l’ancienneté et le caractère indigène européen de la Tradition à laquelle l’Ordre se rattache ;
  • le « détournement » de certains concepts (ex. : Wyrd, dont l’acception diffère un peu de ce à quoi elle se réfère dans la tradition nordique) visant à les intégrer à son propre système ;
  • la reprise constante de concepts initialement développés par David Myatt, bien que ce dernier n’ait jamais confirmé ses liens avec l’O9A ni qu’il était Anton Long (ex. : Pathei-Mathos, Anados etc.) ; cela génère un enrichissement constant du vocabulaire propre à l’ordre auquel s’ajoutent par ailleurs les créations de ses « jeunes pousses » lorsqu’elles sont validées par la vieille garde ;
  • la création de mots-valises nouveaux (ex. : Balobians) ;
  • l’utilisation de mots étrangers qui renvoient implicitement à un environnement intellectuel particulier (ex. : Opfer, Übermensch etc.) ou à des faits ou actions précis (le plus emblématique est l’utilisation du mot arabe « Nasrani » pour désigner les chrétiens, clin d’œil simultané à l’engagement islamiste passé de Myatt et à l’insight role djihadiste conseillé par l’O9A) et qui constituent autant de marqueurs idéologiques forts et de stimuli pavloviens pour le lecteur ;
  • la modification délibérée de la syntaxe de certains mots (ex. : « subserviance » au lieu de « subservience » – cf. The Satanic Letters of Stephen Brown, lettre du 07/09/1990), utilisée aussi bien pour signifier l’appartenance de l’auteur d’un texte à l’O9A que pour entretenir le doute quant au fait qu’une seule personne se cache derrière le pseudonyme d’Anton Long et que cette personne est David Myatt (Anton Long pourrait être un pseudonyme utilisé collectivement et la théorie de l’identité Myatt/Long repose largement sur les analyses lexicographiques  [1]).

Ce jeu avec les mots est une démarche totalement et ouvertement assumée : « à l’époque où nous tapions nos lettres à la machine à écrire, il arrivait que certaines d’entre elles comprennent un mot orthographié de façon inhabituelle ou des fautes de syntaxe délibérées. Les tournures grammaticales employées étaient parfois curieuses également. Ceux qui étaient incapables de dépasser la forme (les mots, la syntaxe etc.) pour voir l’essence (toujours clairement présente dans ces correspondances) prouvaient ainsi évidemment leur absence de valeur : leur compréhension des choses était corsetée par les normes de leur temps, par leurs préjugés, par la société ou je-ne-sais-quoi. » [2]

L’emploi de nouveaux mots ou de mots connus d’une façon extrêmement particulière est par ailleurs conçu par l’O9A comme un moyen, imparfait, de dépasser les limites du langage causal et son incapacité à décrire les réalités a-causales. Ce point est longuement développé dans Concerning Esoteric and Exoteric Languages (Anton Long).

À chaque entrée, est indiqué le terme originel entre crochets. Par ailleurs, il faut savoir que plusieurs traducteurs de l’ONA cohabitant dans la francophonie, leurs choix divergent parfois quant à la traduction d’un terme ou d’une formule. C’est le cas par exemple pour « Sinister » qui signifie à la fois « sénestre » et « sinistre ». Nous avons ici opté pour « Sénestre » qui renvoie à la Voie de la Main Gauche, mais d’autres préfèrent la traduction plus agressive de « Sinistre ».

Les notes de bas de page sont des ajouts des traducteurs.

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Glossaire de L’Ordre des Neuf Angles

(Order of Nine Angles – A Glossary of ONA Terms)

Version révisée 3.07

123 année de Fayen

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Note introductive :

L’Ordre des Neuf Angles utilise un corpus de termes ésotériques spécifiques, tels que nexion, manifester, a-causal, arbre de Wyrd, etc. Cependant l’ONA emprunte également certains termes appartenant au corpus exotérique, comme psyché ou archétype, mais pour les utiliser dans une acception particulière et ésotérique, ce qui signifie que les définitions de ces termes ne sont pas identiques à celles adoptées d’autres auteurs, par exemple Jung.

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A

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Abîme [Abyss]

Exotériquement, l’Abîme représente le lieu où le causal cède la place, se fond dans l’acausal, et donc où le causal est « transcendé », dépassé pour entrer dans le domaine de l’acausal pur.

Ainsi, l’Abîme peut être considéré comme un carrefour, un nœud entre les dimensions temporelles, atemporelles, spatiales et non spatiales. Ce lieu est, par exemple, représenté sur l’Arbre du Wyrd, comme se situant entre les sphères de Soleil et Mars, et la « traversée de l’abîme » est ce stade de développement magique qui distingue le Maître / Maîtresse de l’Adepte.

Esotériquement, l’Arbre de Wyrd est lui-même une représentation de l’Abîme, comme le sont d’autres représentations ésotériques, telles que le Jeu Stellaire (cf infra).

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Abstractions Causales  [Causal Abstractions]

Les abstractions (ou « abstractions causales ») sont des manifestations de la nature primaire (causale) des gens ordinaires [mundane], qui les fabriquent, afin de comprendre le monde qui les entoure, de se comprendre eux-mêmes ainsi que l’univers causal. Exotériquement les abstractions représentent la simplicité de la linéarité causale, le réductionnisme causal, c’est-à-dire la loi de cause à effet, inhérente à une pensée causale limitée.

Toutes les abstractions sont dépourvues d’Empathie Sombre et de perspectives acausales, et sont ainsi la manifestation directe du matérialisme et de l’éthos de l’Untermensch [3], dérivée d’un tel matérialisme.

D’un point de vue exotérique, une abstraction est une fabrication et son utilisation – une idée, un idéal, une « image » ou une catégorie -, et de là, une généralisation et / ou l’affectation d’un individu ou de plusieurs à un groupe ou une catégorie. Le postulat de l’existence d’une forme « parfaite » ou « idéale » de forme ou de catégorie fait partie de l’abstraction.

Les abstractions dissimulent la vraie nature de la Réalité, laquelle est à la fois causale et a-causale ; sa véritable nature peut être appréhendée et comprise au moyen des Arts Sombres et, par conséquent en suivant la voie occulte depuis l’Initiation jusqu’à l’Expertise et au-delà.

D’après l’ONA, les Arts prétendument Occultes – et particulièrement ceux qui sont qualifiés de satanistes – sont des manifestations des abstractions causales ; ils sont dénués de l’apprentissage de l’Empathie Sombre, de la pensée a-causale et de Sorcellerie Sénestre, et ne sont donc pas aptes à développer nos compétences latentes en tant qu’être humain et notre caractère Sénestre.

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A-causal

Le terme a-causal réfère au « temps et à l’espace a-causal », autrement dit à l’univers a-causal. Cet univers constitue une partie du cosmos, qui lui-même englobe la totalité du causal et de l’a-causal, « causal » désignant l’univers décrit ou représenté par l’espace et le temps causal. L’univers causal est notre univers physique, phénoménal et actuellement décrit par des sciences telles que la physique et l’astronomie.

L’a-causal est non euclidien et se situe « au-delà du temps causal ». Autrement dit, il est impossible de le représenter à l’aide de notre géométrie causale limitée (de trois dimensions à angles droits) et par le flux, les variations du temps causal (passé, présent, futur) ou par des mesures de temps ordinaires.

De plus – et tout comme l’énergie causale existe dans l’univers causal (l’énergie telle qu’on la conçoit en physique), l’énergie a-causale existe dans l’univers a-causal. Elle est d’une nature qui ne peut être décrite par des sciences comme la physique (basée sur une géométrie et un temps causaux).

Suivant la tradition orale de l’ONA, il existe des formes de vie a-causales, de différentes sortes, dont quelques-unes se sont manifestées (ou ont été introduites) dans notre univers causal.

Pour plus d’informations sur l’a-causal et ses formes de vie, voir les MSS de l’ONA suivant : (1) The Mythos of the Dark Gods : Beings of Acausal Darkness; (2) Advanced Introduction to The Dark Gods: Five-Dimensional Acausal Sorcery.

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Arbre de Wyrd [Tree of Wyrd]

L’Arbre de Wyrd, tel que décrit classiquement (« dessiné »), avec ses correspondances, associations et symboles (voir le manuscrit de l’ONA : NAOS) représente certaines énergies a-causales et l’individu qui se familiarise avec ces correspondances, associations et symboles peut accéder (à un degré plus ou moins élevé en fonction de ses capacités et compétences) aux énergies associées à l’Arbre de Wyrd.

L’Arbre de Wyrd lui-même est un symbole, une représentation, de cette réunion (ou « intersection ») de l’univers causal et de l’a-causal qu’est un être humain et peut être utilisé pour représenter le voyage, la quête, de l’individu vers l’acausal – c’est-à-dire vers le but de la magie qui est la création d’un nouvel individu plus évolué.

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Archétype

Un archétype est la manifestation causale d’un certain type d’énergie a-causale. Il est apparenté à certains êtres de l’a-causal dans l’univers causal (et, par conséquent, dans la « psyché ») : l’archétype naît (ou peut être créé par des moyens magiques), vit et puis « meurt » (cesse d’être manifesté) dans le causal ou, pour le dire autrement, son énergie dans le causal se tarit.

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Arts Sombres [Dark arts]

Les Arts Sombres sont des compétences traditionnelles acquises par ceux qui suivent la Voie Sénestre Septuple. Ils incluent : l’Empathie Sombre, la pensée a-causale, et la Sorcellerie pratique (Externe, Interne et Éonique).

Les tribus sénestres des Dreccs (cf infra) développées par l’ONA sont par ailleurs une forme nouvelle d’exercice des Arts sombres destinée à manifester les Ténèbres de façon concrète.

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B

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Balobians

Ces artistes, musiciens, artisans et écrivains, etc. [4], qui adhèrent ou sont inspirés par la philosophie sénestre, Drecciane ou sataniste, le style de vie de l’ONA, et / ou qui partagent tout ou partie de nos objectifs, mais qui ne sont pas forcément impliqués d’une façon active et ne revendiquent pas de façon publique leur association avec l’ONA ou avec l’éthos de l’ONA.

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Baphomet

Baphomet est considérée comme la Déesse Sombre – une entité féminine Sénestre, la Maîtresse (ou la Mère) du Sang. Suivant la tradition, elle est représentée comme une très belle femme mature, torse nu, tenant la tête tranchée d’un homme.

Elle est regardée comme l’une des manifestations de l’un des Dieux Sombres : la Femme-et-Mère de Satan. Il existe des rites permettant la manifestation de Baphomet dans notre continuum causal, par exemple ceux du Grimoire de Baphomet.

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(Les) Bases traditionnelles de l’ONA [Core ONA Traditions]

Également connu comme les Cinq Principes de Base de l’ONA.

Ce sont les principes de base sur lesquels se fonde l’ONA : (1) la voie des actes concrets ; (2) la voie du sacrifice ; (3) la voie de l’honneur clanique (cf infra) ; (4) la voie de la défiance et de l’opposition active aux abstractions magiennes ; (5) la voie de la tradition Rounwytha (cf infra).

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Black Book of Satan

Titre de l’ouvrage contenant les cérémonies rituelles traditionnelles de magie sénestre/ les cérémonies sataniques utilisées par les initiés de l’ONA.

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C

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Culture

Pour nous, une personne cultivée est quelqu’un qui possède les cinq qualités suivantes : (1) de l’empathie (2) le rejet instinctif de la pourriture (3) une personne qui possède et utilise la faculté de la raison (4 ) qui comprend l’importance du pathei-mathos et (5) qui vit activement la tradition ancestrale, connaît et apprécie la culture de cette tradition, l’exprime dans l’art, la littérature / l’expression orale, la musique et par un éthos particulier.

Ce sont ces qualités personnelles qui, non seulement nous distinguent des autres animaux – et de l’Homo Hubris – ici sur la terre ferme, mais qui nous permettent surtout de nous développer nous-mêmes, de nous modifier consciemment et donc participent à notre propre évolution en tant qu’êtres.

Pour nous, le développement de l’empathie est un Art Sombre, faisant partie de la formation de l’Initié. Cet Art Sombre particulier est une compétence développée par des rites tels que celui d’Adepte interne. Voir, par exemple, le texte : Dark-Empathy, Adeptship, and The Seven-Fold Way of the ONA.

En ce qui concerne « le rejet instinctif de la pourriture », voir le texte : Concerning Culling As Art (122yf). Cet instinct est rendu manifeste – devient conscient – par notre code d’honneur clanique ou honneur sénestre.

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Culture de l’ONA [ONA Culture]

La Culture de l’ONA – souvent écrit « kulture » – est la culture de ceux qui adoptent ou sont nés dans le mode de vie caractéristique de l’ONA, un mode de vie se distinguant par : (1) Notre éthos (cf infra) ; (2) Nos traditions orales et (3) Nos Cinq Principes de Base [Core ONA Traditions].

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D

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Dialectique Sénestre [Sinister Dialectic]

La dialectique Sénestre (souvent appelée « la dialectique Sénestre de l’histoire ») est le nom donné à la stratégie Sénestre, satanique, laquelle consiste à favoriser notre évolution dans une direction Sénestre, par exemple (a) en utilisant la Magie Noire pour influencer des individus ou des événements à une échelle significative et sur de longues périodes de temps causal ; (b) pour gagner en contrôle et en influence ; (c) en utilisant la magie et les formes sataniques [5] pour provoquer des changements à grande échelle sur de longues périodes de temps causal ; (d) pour faire advenir un nouvel éon ; (e) pour causer et répandre la confusion et le Chaos comme préalable à ce qui est cité précédemment.

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Dieu [God]

Selon l’ONA, le Dieu – l’être suprême, créateur – des religions conventionnelles telles que le Judaïsme, la foi nazaréenne ou l’Islam, n’existe pas et n’a jamais existé. Ce personnage est considéré comme un mythe causal, une abstraction, une abstraction humaine, que des individus, religions, théologies et philosophies ont imposé à tort à la réalité du Cosmos, dans une tentative vaine pour le comprendre et se comprendre eux-mêmes.

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Dieux Sombres [Dark Gods]

Selon la Tradition de l’ONA, les Dieux Sombres (Ceux des Ténèbres) sont des entités particulières, des êtres vivants apartenant à une espèce a-causale spécifique, qui existent dans les royaumes de l’a-causal, dont certains ont été manifestés, grâce à diverses Nexions, sur Terre dans un passé lointain (voir le manuscrit de l’ONA The Mythos of Dark Gods : Beings of Acausal Darkness).

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Drecc

Quelqu’un qui mène de façon concrète une existence Sénestre et donc qui vit suivant la loi du Numen Sénestre (cf infra), manifestant ainsi les Ténèbres par des actes concrets. Une tribu Sénestre / O9A, ou gang, est un groupe local et indépendant de Dreccs (incluant souvent des drecclings qui sont les enfants des Dreccs) qui se réunissent pour leur bénéfice mutuel et qui gouvernent ou qui cherchent à régner sur un domaine particulier, un quartier ou un territoire. Une Tribu Sénestre est une manifestation concrète du mode de vie Dreccien.

Les Dreccs et leur tribu se livrent rarement à la sorcellerie pratique et ne se décrivent pas comme satanistes, ni même comme adeptes du LHP. Au lieu de cela, ils se désignent tout simplement comme Dreccs.

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Traduction française par Melmothia & Anonyme, 2015.

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Notes :

[1] C’est, entre autre, sur cette base que N. Goodrick-Clarke et J. Senholt s’appuient pour affirmer que Diablerie: Revelations of a Satanist est bien l’autobiographie d’Anton Long et que ce dernier et Myatt ne font qu’un (cf. Richard Parker, A Skeptic Review of Diablerie, 2012, rév. 2013).

[2] DarkLogos9, Defending The ONA ? (2005).

[3] « Sous-homme ».

[4] Également appelés « Balo-Bohemians » (du vieil Anglais “Balo” signifiant sinistre/sénestre/sombre – on le retrouve dans certains mots comme “balocraft” désignant une forme de sorcellerie – et Bohemians/Bohémiens) – cf. Anton Long, Guide to the Kulture and Sinister Ethos of the ONA, 2010.

[5] Une forme peut aussi bien être une organisation (association, parti politique, église etc.), qu’une idéologie, une image, un symbole, un mythe, une œuvre d’art, une langue – tout construit, social ou non (il peut s’agir également d’une forme archétypale créée/rendue présente par l’Adepte), matériel ou non, susceptible d’être manipulé pour propager le Sénestre/manifester les énergies acausales, engendrer des changements éoniques et donc servir la Dialectique Sénestre. La manipulation des formes, basée sur la compréhension de leur nature ésotérique (ici de leur potentiel sénestre ou satanique) au-delà de leur surface exotérique, est au cœur de la la Magick éonique (cf. Anton Long & ONA, Aeonics, The Sinister Tradition et Sinister Shadow Magick in Hostia – Secret Teachings of the ONA vol. I, 1992).

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