Nous rappelons que ce texte est donné à titre informatif et que les administrateurs de ce site n’encouragent, d’aucune façon, le sacrifice humain ni, plus généralement, la violence. Nous invitons les lecteurs à faire preuve de recul et de sens critique. Néanmoins, certains passages de ce texte, jugés trop radicaux, ont été supprimés, après réflexion, de cette édition en ligne.

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Une question d’honneur

L’honneur est essentiel. Il est ce qui définit l’individu et lui permet d’affiner ses compétences et de fonder sa confiance en soi. En agissant conformément à tout un ensemble de principes, quelle que soit la situation, aussi confuse soit-elle, le Moi est canalisé dans une direction consciente et les circonstances de même que les réactions qu’elles engendrent peuvent faire l’objet d’un examen minutieux.

L’évolution sinistrement consciente (oserais-je parler de « diabolution [1] » ?) coïncide avec un certain degré de croyance en soi et de maîtrise : une confiance résolue en la pertinence de ses actions et un sens aigu de leur valeur sont importants. Tout cela émerge de l’observation d’un code de l’Honneur particulier, le Code de l’Honneur tribal sinistre [2] – méthode évidente dont nous sommes les héritiers – en étant un bon exemple.

Fondamentalement, l’honneur est l’adhésion volontariste à un ensemble de principes qui sont jugés bons pour nous, quelles que soient les circonstances. Se poser en roc inébranlable au milieu des flots mouvants de l’expérience constitue un trait de caractère admirable – et nécessaire. Cet Honneur individuel contiendra les prémices de l’Homo Galactica et du Reich galactique à venir au même titre que la compréhension de l’Empathie acausale.

Avec aussi peu d’Honneur qu’il est possible de le concevoir ainsi qu’une empathie et une sensibilité fondées sur la culpabilité, il est flagrant que les masses indifférenciées d’Homo Hubris ne peuvent et ne pourront jamais prétendre à l’évolution. L’Honneur est une chose que l’Adepte sinistre doit cultiver et sur laquelle il doit travailler : c’est un standard à l’aune duquel chaque instant et chaque acte de sa vie doit être mesuré.

Le sentiment de la supériorité intérieure ainsi que son caractère fondateur ne peuvent être objectivement atteints que par cet examen et cette évaluation frénétiques ; alors ce sentiment perdurera.

Le sens de l’Honneur individuel ne se limite cependant pas à la façon dont on l’applique dans notre rapport aux autres et au monde, mais s’impose également pour ce qui est de nos œuvres personnelles. Les objectifs souhaités et recherchés doivent être poursuivis, les promesses, tenues.

Cultiver son sens de l’Honneur, dans tous ses aspects (d’un point de vue individuel, social ou dans sa relation avec le milieu environnant) revient à poser les bases à partir desquelles la recherche de l’évolution et de l’alchimie intérieure pourront être poursuivies sans entrave ni risque d’échec.

Cet Honneur est ce qui nous distingue foncièrement de l’Homo Hubris.

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Légions exéatiques [3] : la praxis oppositionnelle de l’ONA

Combien sont-ils, ceux dont la praxis est réellement et activement oppositionnelle ? Tant de « Satanistes » parlent sans cesse de leur posture « d’adversaire » et de l’accomplissement de leur voie propre, et pourtant, ils continuent de se lever, pour aller accomplir leur travail insignifiant, payer leurs impôts comme tout le monde, s’adonner à leurs loisirs ineptes, dormir dans leurs maisons moyennes et obéirent à des lois artificielles ne reposant sur aucune base naturelle. Ils ne font strictement RIEN qui ne les distingue de la majorité des Homo Hubris qu’ils couvrent pourtant de leur mépris.

Estimer qu’il est possible d’atteindre une connaissance objective de la vérité (l’illumination, si vous préférez) en évoluant dans le cadre de la morale commune actuelle et de l’ethos sociétal du moment est ridicule. Le progrès ne peut se produire que si nous redéfinissons constamment notre vision du monde et notre interprétation des processus à l’œuvre. Si les standards moraux étaient valables de toute éternité, le progrès n’aurait pas lieu d’être. La façon dont nous concevons le bien, le mal, la vie, la physique, la matière et le mouvement évolue en permanence, tout comme nous. En conséquence, afin de poursuivre notre évolution consciente, nous devons considérer que les limites et conventions en vigueur ne sont pas pertinentes et qu’elles doivent faire l’objet d’une évaluation pointilleuse, d’ajustements – éventuellement même d’une abolition pure et simple.

Les pseudo-Satanistes et les pseudo-Thélémites confondent cette praxis avec la tolérance et la complaisance pour les mœurs dissolues et la déviance considérée comme une fin en soi. Ils sont prisonniers de la forteresse de l’Ego, « enfermés dans les tours de Daath [4] » : ils refusent d’évoluer. C’est une attitude similaire au fait de croire que l’on peut atteindre les étoiles simplement en les regardant à travers une paroi de verre. Certains sont à l’aise à l’intérieur de ces limites, de cette prison de verre qu’est la distorsion magienne [5] de la réalité.

Mais pour ceux qui souhaitent évoluer et prendre leur place parmi les étoiles, la paroi de verre doit être fracassée. Notre devoir est de nous grandir et de détruire ces limitations. Nous devons nous débarrasser de nos entraves avec la même désinvolture que les vulgaires employèrent pour ébranler les préceptes de la religion qui fit d’eux ses esclaves des siècles durant.

Ce n’est qu’en nous affranchissant réellement, exéatiquement, que nous pourrons connaître la Vérité. Alors nous ferons face à l’Abîme et en viendrons à comprendre la nature de l’Acausal et de la Vie elle-même.

Une telle évolution ne se produira pas en une nuit et ne découlera pas d’une quelconque intellectualisation. Elle sera forgée au cours d’expériences éprouvantes. Et c’est cette recherche de l’extrême, de la souffrance et de la perte potentielles qui terrifie le commun des mortels. Mais il doit en être ainsi : la sagesse et le Savoir ne peuvent se révéler qu’au travers de cette terreur – la Catharsis. Les paradigmes, les limites, les peurs : tous sont transcendés, les uns à la suite des autres. La liberté provient de ce creuset et, avec elle, une conscience plus élevée et la capacité à apprécier réellement la Vie, à ne plus prêter attention aux choses insignifiantes.

Être porteur d’une telle conscience n’est-il pas désirable ? Existe-t-il une seule chose de valeur que l’on puisse atteindre sans effort ou à moindre coût ?

Tout ce qui est grand est bâti sur la Douleur. Celui qui se tient au sommet de la pyramide de crânes la plus élevée est celui qui voit le plus loin.

Brisez la Peur, faites-en votre esclave. Et, sous toutes ses formes, détruisez-la.

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Les Rôles-perspectives [6] : une nécessité sinistre

Les Initiés de la Voie septuple [7] affirment souvent que, plus que toutes les épreuves physiques, les préparatifs d’abattage et les nombreuses tâches difficiles à réaliser, les Rôles-perspectives sont ce qui les terrifie le plus.

Pour cette raison, il est nécessaire de les endosser avec d’autant plus de ferveur.

La principale caractéristique des Rôles-perspectives est qu’ils déstabilisent profondément la vie de l’Initié. Il s’agit précisément de leur fonction exacte. Il est concevable de se laisser envahir par la peur à l’idée de devenir un néo-Nazi ou un Musulman dévot, de se demander ce que ses amis, ses pairs et/ou sa famille vont en penser. Dans ce cas, la réponse qui convient est la suivante : si vous vivez en fonction des attentes des autres, alors vous n’êtes pas digne de cueillir les fruits de la Voie sinistre.

Les Rôles-perspectives sont le processus alchimique qui change l’Initié complètement, irrévocablement, pour le meilleur. Ce n’est qu’à travers eux, et le pathei-mathos accumulé de la sorte, que la Nature sinistre de l’Adepte prend forme.

Les principaux Rôles-perspectives définis par l’Ordre des Neuf Angles sont décrits ainsi :

• « à pied, en bicyclette ou en se faisant ponctuellement déposer, voyagez seul autour du monde durant une période comprise entre six mois et un an (voire plus). Vous devez traverser autant de pays possibles ; plus ils seront éloignés, mieux ce sera. Et attendez-vous parfois à devoir inventer des combines pour poursuivre votre voyage ;
• devenez un voleur professionnel et ne ciblez que des victimes ayant prouvé qu’elles méritaient leur sort (à cet effet, par exemple, testez-les – cf. le manuscrit de l’Ordre traitant du choix des victimes, etc.). L’objectif est de se spécialiser dans un domaine particulier – comme l’art ou la joaillerie –, d’en devenir un expert et d’en maîtriser les techniques afférentes ;
• endossez le rôle d’un extrémiste politique et ainsi, défendez des idées hérétiques (impliquez-vous par exemple dans l’activisme d’extrême droite). Le but est ici d’incarner le fanatisme en action et d’être perçu par tous les bien-pensants comme un radical et une personne dangereuse ;
• devenez un pieux djihadiste et soyez le héraut de groupes et penseurs musulmans fondamentalistes ;
• rejoignez les forces de l’ordre (sous réserve que vous remplissiez les critères d’aptitude) et faites l’expérience d’une vie “sur le fil du rasoir” en tant que serviteur de l’autorité.

Chaque rôle doit durer au moins six mois et s’achever (être abandonné) sous dix-huit. En raison de sa nature propre, chaque rôle constituera une épreuve pour vos Conceptions sataniques et vos croyances, et donc un test quant à votre désir de continuer sur la Voie sinistre. Tous vous exposeront à des difficultés.

Une fois votre choix fait, c’est à vous de trouver le moyen de jouer votre rôle. Par exemple, si vous décidez de rejoindre la police, il vous faudra imaginer des motivations de nature à convaincre un jury de sélection ; si vous optez pour un rôle de voleur, il vous faudra identifier un receleur, etc. L’essence de ces Rôles-perspectives peut être synthétisée dans l’expression suivante : Incipit Vitriol. » (Hostia).

Un Rôle-perspective doit s’étendre sur au moins six mois. Certains – notamment ceux qui répondent à des finalités éoniques – nécessitent beaucoup plus de temps. Par ailleurs, la nature d’un Rôle-perspective doit évidemment constituer un défi pour l’individu qui l’assume : elle doit nécessiter de recourir à des qualités jusque-là généralement négligées. À titre d’illustration, un individu plutôt fainéant et enclin au crime gagnerait à s’orienter vers les forces de l’ordre ou l’armée ; un hédoniste patenté pourrait rejoindre un monastère bouddhiste, etc.

L’accomplissement des objectifs éoniques repose sur la manipulation subtile de formes sélectionnées dans ce but et, dans cette perspective, l’étude de la Magick éonique est significativement bénéfique. Ainsi qu’il est dit, par exemple, dans l’un de ses manuscrits, L’objet et l’orientation du Temple du Sang [8] sont « l’infiltration et la manipulation d’organisations et de formes au Potentiel sinistre. L’Aryanisme, tout particulièrement dans ses versions les plus religieusement fanatiques comme l’Identité chrétienne [9], constitue un bon choix. Le Noctulien [10] manipulateur doit utiliser ces formes afin de manifester ses Ténèbres tout en poussant discrètement leurs adeptes dans une direction plus Sinistre.

Au sein de l’Identité chrétienne, cela pourrait consister à utiliser la connaissance des doctrines et prophéties bibliques – en se fondant sur les Écritures comme sources et preuves de la validité de ce message – pour faire l’apologie de la guerre, de l’intransigeance face aux obstacles et de la subversion du système. Toute forme caractérisée par un tropisme transhumaniste [11], insurrectionnel ou satanique peut aussi convenir. Le secret est de trouver une forme qui, en elle-même, contribue déjà à la Dialectique sinistre, et, en l’exaltant, de l’amener à son point de saturation en Energie acausale. »

Ceux dont l’esprit est suffisamment acéré devraient être capables, en observant le climat général de la société dans laquelle ils vivent, de sélectionner un rôle adapté. À l’instant présent et depuis le lieu où ce texte s’écrit (Angleterre, 126 yf), les formes les plus pertinentes sont les groupuscules islamiques – notamment les plus fanatiques dans leur approche –, les nombreuses sectes du mouvement Hare Krishna [12] (on peut affirmer sans se tromper que, parmi elles, l’agent ambitieux trouvera un fort potentiel pour ses Manipulations sinistres), les organisations nationalistes hindoues, les mouvements nationaux-socialistes (qui connaissent actuellement un renouveau en Angleterre), les groupes de mercenaires basés en Europe continentale, les structures d’extrême gauche (surtout celles qui se reconnaissent dans les sectes socialistes les plus radicales, telles la DPRK [13] [Democratic People’s Republic of Korea – Corée du Nord] ou les Khmers rouges) ou les extrémistes environnementaux et du droit animalier qui comprennent quelques personnalités plutôt militantes. Mais le mieux reste encore de mettre sur pied votre propre cellule, spécialisée dans la production clandestine de propagande et « l’action directe ».

Pour toutes ces démarches, une recherche dans les divers recoins clandestins de l’Internet devrait permettre de découvrir des formes à potentiel et de les contacter.

Lors de l’accomplissement des rôles, un état d’esprit fanatique doit être adopté, se traduisant par une étude intensive de la documentation de référence et une contribution active à l’élaboration de la philosophie/des philosophies des mouvements considérés – tout cela en tendant toujours à les faire dévier vers des actions plus Sinistres. Personne autour de vous ne doit jamais savoir que vous suivez la Voie septuple ou que vous êtes affilié à l’Ordre. La révélation de tels détails pourrait devenir une cause d’échec. Le véritable Adepte est polymorphe et ses motivations réelles demeurent inconnues des autres.

C’est un principe élémentaire qui doit être bien intégré.

Souvenez-vous toujours d’approcher les groupes qui vous intéressent avec sincérité : vous devez avoir simplement l’air d’un individu curieux qui cherche des réponses à ses questions existentielles ou est désireux de changer le monde. Et n’oubliez pas de prendre du plaisir !

Plus tard, les générations futures verront les résultats des efforts accomplis dans le cadre des différents Rôles-perspectives et apporteront pareillement l’infamie dans les sphères profane et Sinistre.

En attendant, travaillez en secret et travaillez pour Eux.

Dédié à Davcina Velton

126 yf

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De l’abattage sélectif

Dans toute la littérature produite par l’ONA, il ne fait aucun doute que le sujet le plus controversé est le concept de sacrifice humain, ou d’abattage des rebuts. L’ONA encourage les Adeptes potentiels de la Voie sinistre à pratiquer l’abattage comme un exercice qui forge le caractère. Toutefois, il est avare de conseils quant à la façon d’y procéder concrètement.

La question de l’abattage est plus qu’efficace pour écarter les simples poseurs. Mais pour ceux d’entre nous qui sont assez sérieux pour s’investir dans ce processus social-darwiniste d’amélioration de l’espèce, les recommandations manquent de façon criante. Non pas que je demande à ce que l’on me tienne par la main à chaque pas le long du Chemin sinistre, mais la littérature sur le sujet reste tout de même très vague.

Dans sa majorité, la masse n’a pas conscience que de nombreux meurtres ne sont pas résolus. Les médias parlent constamment de ceux qui le sont, comme pour dire : « regardez ce que nous avons découvert, nous retrouvons tout ce que vous faites ».

L’observateur attentif peut néanmoins constater que certaines affaires de meurtres ne sont occasionnellement mentionnées que pour être aussitôt oubliées, sans doute car elles ont abouti à une impasse. La majorité va rapidement oublier ces histoires ou supposer qu’elles ont été élucidées, car, après tout, on ne peut pas éternellement s’en sortir lorsque l’on commet des meurtres.

À moins que ce ne soit ce que le système veut vous faire croire.

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La police

Après des interactions riches et variées avec la police, deux choses peuvent être déduites quant à ses capacités réelles. Ces dernières reposent sur deux facteurs :

• l’étendue des pouvoirs qui lui sont conférés par l’État ;
• les effectifs dont elle dispose.

Elle commet sans cesse des bévues et les individus astucieux la surclassent intellectuellement sans difficulté. Il est conseillé fortement à ceux qui s’apprêtent à se lancer dans l’abattage de faire connaissance avec des criminels professionnels et aguerris qui ont eu de nombreux accrochages avec les autorités et connaissent donc beaucoup de petits « trucs ». Le droit est monstrueusement complexe, mais cela ne prend pas trop de temps pour en connaître les subtilités qui permettent de rester en liberté. Apprenez ce que vous pouvez, faites des recherches, et surtout, soyez prudents.

La première méthode en usant de laquelle ces sous-fifres obtiennent des résultats est l’esbroufe : ils font croire qu’ils en savent plus qu’ils n’en savent réellement ou recourent à des allégations mensongères. Ils utilisent la tromperie et le mensonge pour vous berner et vous convaincre que votre co-accusé vous a balancé, alors que c’est faux ; ils affirment, à tort, vous avoir aperçu quelque part, etc. À moins qu’ils n’aient une preuve tangible, considérez qu’ils font de l’intoxication. Ils ont également des petites techniques sournoises pour vous rendre nerveux ou vous faire gaffer.

L’un des procédés qu’ils emploient est de vous poser une question et de demeurer silencieux après votre réponse, en vous regardant fixement. L’idée est que le criminel tendu, en cours d’interrogatoire, va continuer à parler pour meubler le silence et leur donner plus d’informations que s’ils s’y étaient pris différemment. C’est une méthode remarquablement efficace, faites-moi confiance. Ils vont également essayer de vous faire croire que l’affaire progresse alors que le plus souvent vous serez relâché sans poursuite.

La police peut également vous laisser « mariner » en cellule par périodes pouvant aller jusqu’à trois heures (parfois plus). C’est apparemment efficace, mais tout ce à quoi cela sert (ou devrait vous servir) est de vous donner le temps de réfléchir et d’élaborer une version des faits « à l’épreuve des imbéciles ». Utilisez-donc ce temps avec sagesse.

La police constitue le seul obstacle à la commission d’une opération d’abattage. Vous devez tout savoir sur elle et ses méthodes. Rester serein durant les interrogatoires est la clé de la réussite – c’est aussi sans le moindre doute le défi le plus difficile à relever. Apprenez le langage corporel, principalement celui relatif à l’innocence et la criminalité. Les policiers pensent être très fins du fait de leur formation de base en la matière (« s’il touche fréquemment son nez lorsqu’il parle, c’est qu’il ment »), mais il ne s’agit pas d’une science exacte.

Une autre chose qu’il convient de garder en tête à propos de la police est que les génies ne deviennent pas policiers. Les agents de police correspondent en général à un profil particulier : scolairement, ils étaient plutôt dans la moyenne bien qu’ils aient pu exceller – relativement – en sport, devenir policier était leur vocation première et veulent simplement rendre papa fier d’eux. Les policiers ne sont pas des personnes intelligentes.

Ils ne survivent que grâce à leur entraînement et à leur expérience.

Il existe toutefois une approche sensiblement moins satisfaisante et concrète qui devrait être évidente pour toute personne lisant ce texte. Il s’agit de l’art de maudire.

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Notes :

[1] [NdT] Evilution : mot-valise difficilement traduisible et procédant de la fusion de evil (le mal) et evolution (l’évolution).

[2] Code of Sinister Kindred Honour.

[3] [Ndt] Du Latin Exire, Exeat (il peut sortir/qu’il sorte) est utilisé par l’O9A pour former le néologisme exeatic/exéatique avec, toujours, cette notion de « sortie », mais employée comme une analogie. Sa définition « canonique » donnée par l’Ordre est la suivante : « dépasser et transgresser les limites prescrites et imposées par le système et les profanes qui reflètent ou manifestent l’ethos de ces derniers (par exemple, les gouvernements et les lois de ce que l’on nomme “la société”). » (Glossary of ONA Terms/Glossaire de l’ONA v. 3.07).

[4] [NdT] De l’Hébreux דעת, signifiant « connaissance ». Cette Sephirah est plus traditionnellement liée à la notion de seuil et renvoie à l’Arbre de vie kabbalistique, l’arbre de la connaissance du bien et du mal (עץ הדעת טוב ורע). Associée par les Initiés au Soleil noir, l’une de ses facettes est l’orgueil : c’est sans doute dans ce sens qu’il faut comprendre la référence à un tel concept éminemment magien (Magian) dans un texte de l’O9A ou, plus précisément, de l’Alliance drakonique. Dans un contexte « angulaire », elle pourrait être rattachée à la critique de l’hubris.

[5] « Le terme “magien” est employé pour décrire l’hybridation de l’ethos judaïque et de la démesure occidentale ainsi que pour désigner les Magiens, de naissance ou de culture.

L’ethos magien exprime la croyance, la vision foncièrement matérialiste de l’Homo Hubris, du Juif et de l’Orgueilleux selon laquelle l’individu et donc l’identité individuelle sont les choses les plus importantes et fondamentales et que cet individu – considéré isolément ou comme membre d’une collectivité (tout particulièrement s’agissant de l’état-nation) – peut tout maîtriser et contrôler, y-compris lui-même, s’il détient les bonnes techniques, les bons outils, emploie la bonne méthode, a les bonnes idées, l’argent, le pouvoir, l’influence et les mots ; en résumé, les humains n’ont rien à craindre, car ils dominent la situation ou sont en mesure de le faire . » (Glossary of ONA Terms/Glossaire de l’ONA v. 3.07).

[6] Insight Roles.

[7] Seven Fold Way.

[8] The Focus and Direction of the Tempel ov Blood.

[9] Mouvement de la Christian Identity.

[10] Noctulian – membre du TOB.

[11] Se réclamant de la « dissonance concomitante » (Concomitant Dissonance) et de la « méthodologie interrogatique » (Interrogistic Method), le Nexion 913 pourrait être une illustration de la subversion/contamination par l’O9A des thèmes et thèses transhumanistes (cf. Darryl Hutchins III, Le cadre méthodologique de l’interrogatique – Le Sinistre sans la superstition/The Interrogistic Methodological Framework : The Sinister Without Superstition, Commentaires sur le Mythos/The Mythos Commentaries et Le transhumain numineux/The Numinous Transhuman).

[12] Dans le contexte du courant vampyrique représenté, entre autre, par l’Alliance drakonique et le Temple du Sang, cet exemple n’est pas anodin. On pourra mentionner l’action de l’Américaine Jillian Hoy qui, sous le pseudonyme évocateur de Jayalalita Devi Dasi, écrivit plusieurs articles dans Fenrir (cf. La pure Kali/Raw Kali et Faim nocturne/Night Hunger in Fenrir n° 1-124 yf), journal sensiblement lié à l’O9A, et participa – semble-t-il – à la fondation du Nouveau Bihar Mandir/New Bihar Mandir, une organisation participant de la mouvance dite du « krishnaïsme eschatologique/apocalyptique » (parfois appelée Sinister Bhakti/Dévotion sinistre) dans laquelle l’observateur soupçonneux pourrait voir la marque de l’O9A. Le fait que le Bihar entretiendrait, d’une manière ou d’une autre, des relations avec le Parti de la conscience de Krishna/Krishna Consciousness Party, lui-même né d’une « transformation » d’un Iron Youth Party of North America/Parti de la jeunesse d’acier d’Amérique du Nord, largement acquis aux idées du national-socialisme éthique (Ethical NS) du Reichsfolk de David Myatt et Richard Stirling, serait de nature à conforter cette thèse. Quant au TOB, il publie régulièrement des extraits de la Gita ou d’autres textes de la même tradition qui s’insèrent sans difficulté dans cet ensemble. De plus, il a précédemment produit, en 115 yf, une fiction intitulée Yasoda-Lila, dans le recueil Tales of Sinister Influence/Récits d’influence sinistre, que l’on pourrait interpréter comme une préfiguration de cette « opération ». Très proche de lui, le Temple d’Azagthoth/Tempel of Azagthoth, sous la plume de Norduk, publia également un article assez détaillé sur la question (Les enseignements de Nārāyaṇa – le vampirisme dans le Vaisnavisme/Teachings of Narayana – Vampirism Revealed Within Vaisnavism in Fenrir, vol. V [identifié en tant que vol. IV dans sa table des matières], n° 1 [1998eh]).Par souci d’honnêteté intellectuelle, on notera toutefois que Srila Prabhupada n’avait pas attendu que l’on tente de noyauter son mouvement pour formuler des opinions très modérément démocrates et humanistes.

[13] En complément de la note n° 23 ci-dessus, on signalera que Jillian Hoy, sous le pseudonyme de « camarade Morrison » participa à « l’aventure » du Parti rural du peuple/Rural People’s Party, micro-parti américain anti-fédéral, se réclamant simultanément de la doctrine nord-coréenne du Juche, de la politique du Songun et de l’idéologie du Temple du peuple/People’s Temple de Jim Jones. Un autre personnage intéressant, Joshua Caleb Sutter, chemine depuis longtemps aux côté de Jayalalita, mais son éventuel engagement « angulaire » ou vampyrique est moins perceptible pour les mundanes.