Les écrits de l’Alliance drakonique, première partie | Rat Holes

Les écrits de l’Alliance drakonique, dernière partie

Nous rappelons que ce texte est donné à titre informatif et que les administrateurs de ce site n’encouragent, d’aucune façon, le sacrifice humain ni, plus généralement, la violence. Nous invitons les lecteurs à faire preuve de recul et de sens critique. Néanmoins, certains passages de ce texte, jugés trop radicaux, ont été supprimés, après réflexion, de cette édition en ligne.

Nous profitons de la publication de cette dernière partie pour adresser un grand merci au traducteur de ces écrits pour nous avoir autorisés à les publier ici. 

*

Lire la première partie de cet article

Lire la seconde partie de cet article

Lire la troisième partie de cet article

*

La Maîtrise

Ainsi que le mentionne le manuscrit de l’ONA intitulé La Maîtrise – Sens et signification véritables [1] :

« La Maîtrise est l’un des noms donnés à l’accomplissement par l’individu de l’une des étapes les plus avancées du cheminement occulte. Dans la tradition septénaire, considérée par l’ONA comme la seule tradition occidentale authentique, par opposition à la « kabbale » hébraïque, cette étape est la cinquième des sept qui jalonnent cette quête, et ceux qui l’atteignent portent fréquemment les titres de « Maître du temple » ou de « Maîtresse de la Terre ».

Elle succède au grade d’Adepte interne [2], qui correspond à l’étape de l’Adeptat (cf. le manuscrit L’Adeptat – Sens et signification véritables [3]). Entre les deux se situe une zone communément appelée « l’Abîme ». En résumé, l’Adepte interne (ou, plus simplement et brièvement, l’Adepte : la différence entre l’interne et l’externe tient au fait que le premier a acquis une compréhension/vision interne comme externe et des compétences en Magick tant interne qu’externe également) a fait la découverte de sa Destinée unique dans le monde, il est pleinement conscient de son Wyrd personnel. Avant de s’aventurer dans l’Abîme et au-delà, il doit s’efforcer d’accomplir cette Destinée, il doit concrètement réaliser ce rêve destinal, dans le monde réel.

Chaque Adepte a une Destinée unique. Cependant, pour tous, elle implique une interaction avec le monde réel – rendre effectivement concrètes les visions et énergies intérieures et, d’une certaine manière, souvent plutôt significative, changer le monde lui-même. Tous les Adeptes provoquent des changements chez les autres. Certains le font d’une manière directement magick, par exemple en dirigeant un groupe ou un Temple et en enseignant les traditions ésotériques. D’autres se servent de leur créativité (musique, beaux-arts, écriture, etc.). D’autres encore passent à l’action directe qui, pour les non-Initiés, peut sembler ne rien avoir d’occulte, en se lançant dans la politique ou les affaires. Enfin, certains combinent tout cela. Et il y a tant d’autres méthodes. Le plus important est que l’Adepte utilise les compétences et qualités acquises durant son Adeptat de manière concrète – sa vie acquiert alors un souffle, un but et un dynamisme qui dépassent ceux de la plupart des gens.

*

Fayen et l’Existence acausale

Selon une tradition orale qui me fut relatée par un individu ayant été guidé le long de la Voie septuple par une Maîtresse en particulier, Hitler, en raison de son Essence unique, pénétra, à sa mort, dans l’Acausal comme une conscience unifiée : dans les faits, il devint un Dieu sombre. Depuis, il est donc appelé du nom de Fayen et siège parmi ces autres entités révérées dans la Tradition sinistre, les Nekhala.

Il a été fait allusion à l’Existence acausale – le secret de l’authentique Immortalité – à de nombreuses reprises dans certaines écritures ésotériques liées à une Voie de la main gauche précise. Par le passé, quelques Adeptes de la Voie sénestre, ainsi que des célébrités occasionnelles intéressées par la sorcellerie ténébreuse, ont tenté de s’assurer une vie acausale en pratiquant de sombres rites sacrificiels – et c’est ainsi que la légende noire prit forme. Toutefois, employer ces moyens n’est pas réellement indispensable.

Avant de décrire ce qu’il convient de faire, il est nécessaire de procéder à un rapide examen de ce en quoi cette Existence acausale consiste. Selon une Tradition sinistre, nous sommes dotés, en tant qu’individus, d’une conscience aux dimensions tout à la fois causales et acausales. Cet aspect acausal demeure latent (la plupart du temps du moins) et l’Initiation magick le révèle/réveille : elle ouvre une porte – ou un nexion – vers l’Acausal.

L’Initiation permet d’appréhender l’Acausal (le plus souvent par le recours au symbolisme ; cf. la notion d’Arbre du Wyrd septénaire) et d’en utiliser ou canaliser les énergies (la « Magick »). Il en découle une « amplification » de la conscience. L’accession de l’Initié à des grades de plus en plus élevés au fur et à mesure de sa progression le long de la Voie correspond pratiquement à la part grandissante de l’Acausal en sa conscience (on pourrait également dire qu’elle reflète la progression de l’individu dans l’Acausal). « L’Abîme » est le stade où l’équilibre du causal et de l’Acausal est atteint. Au-delà, en raison de la réalisation de cet équilibre, il devient possible de se transcender dans l’Acausal, c’est-à-dire d’atteindre à une Existence acausale lorsque la vie causale s’achève (mort physique). L’Acausal ne doit cependant pas être conçu comme un « royaume chimérique » ou un genre de Nirvāa/paradis. Au contraire, il est l’essence même de l’Etre : le Chaos primal, au-delà des contraires. Le Nirvāa et les formes similaires ne sont que des abstractions à finalité morale : elles sont « déséquilibrées » dans le sens où elles manquent de Ténèbres, de Sinistre, de Négatif etc. (elles sont habituellement et uniquement décrites en termes « lumineux »). L’Acausal est le royaume des Dieux sombres, et ces êtres ne sont ni des symboles imaginaires destinés à stimuler les consciences, ni une simple part de notre psyché qui doit être sublimée, combattue ou je-ne-sais quoi d’autre par les « forces de la lumière ». Ils existent plutôt indépendamment de notre conscience (bien qu’il résulte de la nature spécifique de l’Acausal qu’ils participent également de cette part « assoupie » résidant en nous) et, cependant que l’on peut entrer consciemment en contact avec eux (ou les « découvrir ») et les faire se Manifester dans le causal – c’est-à-dire sur Terre –, une telle intrusion y perturberait radicalement toute forme de vie sensible, un peu comme la rencontre de la matière et de l’antimatière. La Magick sinistre (de nature éonique et interne) est comparable à une machine ou un moteur où le confinement et le contrôle, dans une certaine mesure, des opposés sont possibles à certaines conditions. (Pour parler plus simplement, la Magick éonique sinistre permet de canaliser le flot acausal sous une forme temporelle [un Éon en règle générale et la civilisation qui lui est associée] par l’intermédiaire d’un nexion/d’un centre magick ; cela durant des milliers d’années, en vue d’augmenter la quantité d’Acausal ainsi Manifestée et de favoriser l’évolution des individus vers la réalisation de leurs Buts sinistres. Elle est une des formes de la véritable Magick noire.)

En recourant à certains rites sinistres tels que ceux des Neuf Angles, les individus deviennent susceptibles de comprendre la nature de l’Existence acausale. Afin d’arriver à cette dernière, il est nécessaire de suivre la Voie sinistre – du grade d’Initié à celui d’Adepte interne, de ce dernier à celui de Maître/Maîtresse, et enfin à ce qu’il y a au-delà –, car sa stricte observance (cf. Naos et Le livre noir [4]) fait émerger, avec le temps, la conscience acausale. Le rituel du grade de Grand Maître/Grande Maîtresse [5] rend l’Adepte encore plus proche de l’Acausal que du causal. Après cela, il n’y a plus qu’un rituel simple – le Rite solitaire des Neuf Angles [6] accompli par le Grand Maître ou la Grande Maîtresse – au cours duquel la conscience est transférée au-delà du nexion ouvert/créé lors des cérémonies d’accession aux précédents grades. L’Immortalité, l’aboutissement de la Voie, est alors atteinte, suivie immédiatement ou rapidement de la mort causale – bien que l’on puisse déplacer sa conscience dans un autre corps causal, ce n’est pas une chose que l’on fait habituellement une fois son Wyrd parachevé. Réellement très simple, ce processus alchimique prend malgré tout environ vingt-cinq ans. Grâce à la puissance de son nexion, le nouvel Immortel altérera la structure temporelle du monde, généralement pour un Éon.

« Le secret ayant désormais été révélé, les opportunités sont accessibles à tous. Il est néanmoins douteux qu’ils soient plus d’un ou deux par siècle à tenter d’en profiter. Ainsi va l’humaine faiblesse. » (Anton Long – ONA, L’Existence acausale – Le secret révélé [7])

Il a souvent été écrit que les Dieux sombres pouvaient s’introduire dans notre psyché, dans notre conscience, car nous sommes partiellement acausaux et que c’est là que cette part réside. Aujourd’hui encore, cent vingt-cinq ans après sa naissance, il ne se passe pas un jour sans qu’Adolf Hitler ne soit évoqué quelque part à travers le monde. Son esprit subsiste que l’on ne peut arrêter, d’une manière mythique – mémétique. On en parle comme s’il était vivant hier encore, ou même comme s’il l’était toujours ! En vérité, son Essence perdure au seuil de l’Abîme – elle observe et attend le Jour du Courroux, l’aurore du Nouvel Éon, le Dies Irae.

*

Le Rite du Bouclier

Ce qui suit est une méditation écrite par Kaos Butterfly sur le sceau [8] unique connu sous le nom de Bouclier de Vindex [9].

Établissez un emplacement sacré à l’extérieur avec une bougie de couleur pourpre, un cristal de quartz, une clochette ainsi qu’une Étoile du Reich [10] ou Thrasz [11] tracé(e) dans la terre.

Asseyez-vous à l’intérieur de l’Étoile/du Thrasz en tenant le cristal entre vos mains. Commencez par crier « Aperiatur Stella, et germinet Vindex ! » neuf fois en faisant tinter votre clochette à l’issue de chaque. Faites couler un peu de votre sang en offrande à Falcifer qui fera venir l’Élu, Vindex.

Puis, entonnez le Diabolus trois fois, suivi de l’Agios Vindex. Commencez à vibrer un « Kaos » tout en visualisant la Bannière de Vindex ; quand son image sera en voie de se solidifier et de se matérialiser sur votre écran intérieur, entreprenez de transférer votre conscience dans la Bannière puis de la dépasser, élargissant le nexion de plus en plus.

Poursuivez aussi longtemps que votre empathie vous le permet. Lorsque le moment sera venu d’achever le rituel – et vous le saurez intuitivement – lâchez le cristal, levez-vous et tendez les bras vers les cieux en criant « Ad Satanas qui laetificat juventutem meam ». À l’issue, méditez sur le Vide durant quinze minutes tout en ressentant l’Énergie acausale bourdonner en vous et autour de vous, avant de disparaître.

*

L’art du Filament [12] wamphyrique [13]

Par l’Empereur Norduk (extrait de La comtesse Elisabeth Bathory [14]).

Au sein du Temple d’Azagthoth, l’art de se gorger de l’essence vitale des êtres humains est appelé l’art du Filament wampyrique – ce dernier est le symbole primordial de notre ordre et représente l’art de drainer la force vitale de nos proies et de leur faire du mal par contact astral.

Si ce symbole ne présente pas une apparence de complexité, ses usages n’en demeurent pas moins très divers selon le sorcier ou la sorcière qui souhaiterait l’utiliser et mettre en œuvre les artifices qu’il contient. Pour ceux qui sont familiers du processus consistant à charger des objets ou des symboles avec de l’énergie astrale, c’est une chose dont tenir compte lors de la création du Filament wampyrique (de son symbole). Il s’agit en tout état de cause du sceau le plus ancien créé par le Temple d’Azagthoth auprès duquel il peut être obtenu sur simple demande.

Le second symbole du Temple d’Azagthoth est le Cercueil : il ne renvoie pas seulement à la conception wampyrique de l’humain, à sa métamorphose et à son « entraînement », mais a également une signification symbolique beaucoup plus vaste en relation avec la Communion du Dracul [15] – l’invocation des Dieux morts-vivants durant laquelle le Wampyre se présentant à eux leur sacrifie jusqu’à épuisement la force vitale accumulée lors de ses chasses, puis se la voit redonnée (ce que symbolise l’image du filament au sommet du cercueil dont du sang coule sur « l’endroit où repose le cadavre »), gagnant de la sorte une vie nouvelle, dotée de pouvoirs accrus par la pratique constante du Wampyrisme, lui permettant de se métamorphoser et finalement d’accéder à l’Immortalité aux côtés de ces Dieux-qui-ne-sont-pas-morts. Ce n’est pas une voie facile, et il convient de souligner qu’à la différence d’autres formes d’occultisme, le Wampyrisme nécessite une pratique continue. Le Wampyre doit surmonter de nombreuses épreuves ; inutile de dire que s’il échoue dans son ascension vers le Trône de la Bête [16], un destin pire que la mort le guette.

L’art du Filament wampyrique comprend de multiples façons de drainer astralement la force vitale. Il est possible de citer la pratique du « mauvais œil » par laquelle le Magus expérimenté peut instiller des idées dans l’esprit de ses cibles, aspirer leur énergie et poser des causes en elles qui ne produiront leurs effets que plus tard. En fixant vos victimes et projetant ainsi vos pensées sur elles, vous les leur inoculez sans que jamais elles ne soient capables de les distinguer de leurs propres idées et actions, car c’est votre corps astral qui est entré en contact avec elles. À titre d’exemple, en usant de cette méthode, si vous désirez que la personne qui se trouve devant vous se saisisse d’un livre, vous pourriez vous dire : « Ce livre à l’air intéressant, il faut que je l’aie », mais certainement pas « Je veux que cette personne prenne ce livre »… Ce n’est pas la bonne méthode et ça ne fonctionnerait pas. Veillez toujours à implanter dans l’esprit de la personne une idée telle qu’elle lui fera croire qu’elle est la sienne, non pas par crainte que votre tentative d’influence soit découverte – ce serait ridicule –, mais parce que le fait d’exercer cet art par des méthodes indirectes tend à générer trop de confusion dans le cerveau de la victime pour obtenir des résultats satisfaisants. La majeure partie du temps, la proie humaine est convaincue qu’elle ne peut être manipulée mentalement à son insu.

Les Morts-vivants wampyriques tout autant que les Wamphyri vivants soutiennent toujours la littérature et les enseignements qui perpétuent le grand lavage de cerveau social et rendent ainsi les humains aveugles à nos manœuvres cachées.

Le drainage astral de la force vitale par le regard implique l’utilisation des yeux et l’extension du corps astral (le Filament wampyrique) en direction de la victime afin de la toucher et de s’abreuver sur elle. Des mouvements des doigts et de la main discrets, quasiment indécelables, de même qu’un certain contrôle de la respiration, peuvent accélérer le processus d’absorption de l’énergie de la cible. Au fur et à mesure que le Wampyre développe ses compétences et ses pouvoirs, d’autres techniques d’assèchement de la force vitale deviennent utilisables.

L’art de s’approprier la force vitale des humains tout en étant complètement projeté hors de son corps dans le plan astral est une des pratiques élémentaires du Wampyrisme. Durant leur sommeil, les humains fournissent la force vitale la plus pure, dont le drainage provoque la brusque augmentation de celle du Wampyre. Par ailleurs, plus belle est la victime, plus pure est la force vitale. Lorsque les humains dorment, ils n’ont plus aucun contrôle sur leur corps astral – ce ne sont pas des gens de l’art et ils ont certaines faiblesses. À l’inverse, les Wampyres bénéficient de nombreux talents obscurs leur permettant de surclasser leurs proies humaines. Enfin, à l’approche de son gibier, le corps astral du Wampyre peut pénétrer ses rêves et implanter certaines visions dans son inconscient.

Des potions et des élixirs correctement préparés peuvent provoquer des maladies, ce qui peut sembler banal après une attaque wampyrique. Souvenez-vous pourtant : plus grande est la quantité de force vitale que vous absorbez, moins il en reste pour l’humain. Il devient alors de plus en plus faible et fragile.

Le Wampyre éprouve toujours un vif plaisir à l’idée de pouvoir s’abreuver du sang le plus pur qui circule dans les veines des humains, puis de contempler rêveusement l’effondrement total, dans le chaos et le désordre, de leur monde, alors que le sien ne cesse s’enrichir au gré des expériences accumulées, et que se révèlent à ses yeux la Voie du Dragon-Vampire Tiamat [17] et la Voie du Sorcier noir [18], AZAG-THOTH [19].

*

Le Rite du Loup-garou

Ce qui suit est un rite originellement pratiqué par le Temple d’Azagthoth puis modifié par Aulwynd Caeleth de l’Alliance drakonique en 124 yf.

Il est nécessaire de se procurer une peau de loup ou un autre vêtement du même type pour la/le porter durant la cérémonie. Rien d’autre ne doit vous couvrir à l’exception de votre oint et des peintures sur votre visage, le tracé de ces dernières dépendant de votre intuition et de vos préférences personnelles. Le but est de faire appel à votre atavisme racial.

Ce rite n’est efficace qu’à condition d’être pratiqué avec constance. Il s’accomplit naturellement à la pleine lune (mais il est aussi recommandé de l’expérimenter durant d’autres phases, principalement la nouvelle lune/lune sombre).

Il est essentiel, pendant tout le rite, d’abandonner tout ce qui vous rattache à l’humanité civilisée, au langage, à la raison. Pour cela, vous devez opérer seul.

Trouvez un endroit, dans une zone boisée, qui soit suffisamment éloigné pour ne pas être dérangé. Au préalable, il est important d’avoir jeûné pendant trois jours et, à chaque nuit de cette période, de s’être consacré à la Méditation lycanthropique [20].

Habillé de tissus noirs et paré d’huile, asseyez-vous et méditez calmement quelques minutes. Quatre bougies doivent être allumées et disposées en carré autour de vous.

Imaginairement, tracez dans le sens inverse des aiguilles d’une montre un cercle de la taille d’un homme.

« Par la volonté de ce qu’est Satan, j’invoque les pouvoirs démoniaques du Loup. Démons de l’Obscurité, j’en appelle à vous ! Un esprit doit s’élever de ce cercle ! Je T’ai choisi parmi les Hordes démoniaques pour faire venir la Bête grise devant laquelle tous tremblent. Car cela est ma volonté, ma volonté de puissance, je deviendrai un LOUP-GAROU ! Spectres des ténèbres, maintenant je Vous invoque. Intérieurement, je dois être similaire à vous et, en vertu de ma Volonté vampyrique, j’exercerai la puissance de SATAN ! »

Concentrez-vous sur la transformation. Sentez chaque muscle s’étirer, se durcir – devenir bestial. Des poils gris-noirs épais poussent, la chair devient d’une pâleur fantomatique et le visage s’assombrit. Les os s’allongent et commencent à structurer une bête entre l’homme et le loup. Le visage s’affine en un museau aux crocs acérés comme des lames de rasoir. Les doigts grandissent et forment des griffes qui seront cruelles pour ceux qu’elles déchiquetteront.

Communiez maintenant avec le Maître sombre, l’antique Gardien des forêts. Sa suite est composée de Loups-garous courant à Ses côtés tels des chiens de chasse affamés de chair profane.

Ressentez maintenant le plaisir du Loup-garou, allez dans la nuit et goûtez aux délices de la Volonté.

Si l’état d’esprit recherché est atteint et que la soif de sang n’a pas submergé l’Adepte, le voyage astral doit être tenté. Expérimentez-le sous cette forme du loup ; ultérieurement vous en établirez le rapport.

À la fin du rite, nettoyez la zone et quittez-la au lever du soleil au plus tard. Pensez à laisser une offrande au peuple de la forêt.

*

Appendice I – Vampyrisme et évolution [21]

Toute vie repose sur le respect d’une hiérarchie naturelle, qu’elle soit fondée sur la distinction prédateurs/proies ou sur des intérêts mutuels. Elle se résume toujours ultimement à un transfert d’énergie du bas vers le haut. Un rat dévore de nombreux insectes et une chouette, quelques rats. L’énergie vitale accumulée s’accroît à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie naturelle.

Il est donc logique qu’une espèce ayant franchi un nouveau palier évolutionnaire se nourrisse sélectivement de ceux qui étaient précédemment au sommet de la hiérarchie, à savoir les humains. Le Vampyre est ce prédateur, un parasite se nourrissant nécessairement sur le troupeau humain. Les parasites sont parmi les organismes les plus compétitifs qui se trouvent dans la Nature et l’on ne peut qu’être pleinement admiratif devant leur efficacité macabre. Le Vampyrisme constitue en conséquence l’archétype naturel – et la voie pour l’atteindre – de l’Etre nouveau en vue de la création et du développement duquel la Sinistre Voie septuple a été conçue.

D’innombrables problèmes (dérèglement climatique, déforestation, surpopulation, etc.) sont liés essentiellement à l’absence de prédateur naturel pour l’Humanité. Le Vampyre est la solution apportée par la Nature à ce problème tout en poursuivant son processus d’amélioration évolutionniste.

L’Alliance drakonique durera aussi longtemps qu’elle le souhaitera. Rien ne l’arrêtera, car les Filaments qu’elle projette sont nombreux. Elle fait désormais partie de notre nature et ne peut même plus mourir avec nous. La mort est simplement la phase suivante de notre grandiose expérimentation.

Un héritage glorieux et baigné de sang attend ceux qui nous soutiennent. Ne construisez pas sur le sable, mes bien chères sœurs et mes bien chers frères.

*

Appendice II – Les serpents [22]

« L’ennemi le plus redoutable est celui qui se cache à l’endroit où vous l’attendez le moins. »

Jules César (-75)

Les serpents sont partout. Des serpents prêts à bondir qui, inconsciemment, vous considèrent comme une somme de possibilités, une source potentielle d’approvisionnement en nourriture pour leur ego vulgaire et animal.

Ils sont le genre de personnes qui cherchent à tirer profit des différends que vous pouvez avoir avec vos proches, à sournoisement se servir de la moindre fêlure pour faire progresser leurs intérêts : le voisin qui abuse de sa proximité avec vous pour se rapprocher un peu trop de votre fille ou de votre fils ; le narcissique qui se nourrit de tout ce que l’on lui donne et qui, si besoin, crée artificiellement les conditions nécessaires à la satisfaction de son ego.

De tels individus sont la personnification de la faiblesse et la duplicité est leur arme de prédilection. Ce sont des couards, grossiers et manipulateurs, qui n’existent que pour l’assouvissement de leurs penchants animaux. On ne doit pas tolérer ces serpents, dépourvus de tout sens de l’Honneur ou de la honte et faussement humbles qui se font passer pour des vers alors qu’à leurs yeux tout n’est que gibier, un gibier à utiliser pour atteindre leurs objectifs égoïstes.

Par conséquent, il convient de se méfier de toute personne qui entre dans sa vie et tout particulièrement de celles qui s’approchent de son foyer ou de ceux qui l’habitent. Il convient de les tester – subtilement – afin de les repérer et, une fois qu’elles se sont découvertes, de les briser et de les saigner à blanc.

Les serpents s’appuient préférentiellement sur la compassion et sur la confiance, facilement accordée, qu’éprouve leur hôte. Ils sont prompts, en effet, à profiter de toutes les faiblesses qu’ils détectent chez leur cible pour obtenir ce qu’ils veulent. Telle est la nature de ces méprisables créatures.

La suspicion vis-à-vis de toute personne extérieure qui tente de pénétrer votre vie doit être cultivée jusqu’à ce que cette personne ait prouvé son innocuité. Bien que les serpents soient des êtres aux visages multiples – salauds, pédophiles, vampires psychiques, manipulateurs, etc. – ils sont tous, au plus profond d’eux-mêmes, des stratèges de la prédation qui utilisent, dans leur intérêt uniquement, les défauts des autres, ainsi que les leurs.

La faiblesse réside dans la confiance irréfléchie, dans la baisse de vigilance, dans l’étalage de ses défaillances et difficultés. Un mur doit être érigé, nous séparant de tous ceux qui nous sont étrangers. Un comportement amical et honorable doit être observé à leur égard, mais il ne faut rien laisser filtrer, ne partager aucun problème si cela n’est pas nécessaire et ne pas céder à la confiance tant qu’ils n’ont pas prouvé qu’ils en étaient dignes.

La confiance se gagne. Il n’y a pas de leçon plus grande à retenir pour ce qui est de notre relation aux autres.

En conservant toujours cet esprit – « ils sont coupables jusqu’à ce que leur innocence ait été établie » – vis-à-vis de tous ceux qui cherchent à faire partie de votre vie, vous vous placez à l’abri de la trahison.

La loyauté à l’égard des Nôtres est primordiale, une loyauté à la fois tribale et exclusive.

*

Appendice III – Les prédateurs astraux et les esprits vampiriques [23]

Par le Temple d’Azagthoth.

Hanter la nuit, afin d’explorer plus avant les dimensions physique et astrale et de drainer le sang qui coule dans les veines des humains : telle est la discipline à laquelle le Vampire en développement doit résolument se consacrer. Il peut être intéressant de citer à ce sujet un passage des Sectes de l’ombre [24] de Kenneth Grant : « Si l’ombre est suffisamment déployée et sous le contrôle du magicien noir, elle peut être projetée dans l’aura des personnes endormies et l’emplir d’obsessions sexuelles fantasmatiques avec pour effet, dans certains cas, de les faire sombrer dans la démence et les pousser au suicide. Elle est ensuite rappelée par le Vampire qui l’avait émise et ce dernier se nourrit de l’énergie ainsi collectée par l’ombre. »

L’auteur poursuit par la description des différentes affections qui peuvent frapper le Vampire en raison de la nature foncièrement sexuelle de l’énergie drainée. Le Vampirisme tel qu’il est pratiqué par le Temple d’Azagthoth diffère toutefois de ce qui est décrit dans ce texte et qui comprend une erreur fondamentale : nous ne nous nourrissons pas de l’aura. S’il s’agissait de cela, les différentes méthodes de projection astrale deviendraient ineptes en ce qu’elles ne seraient essentiellement que des « vibrations » de l’aura, et un magicien éventuel pourrait les contrecarrer en recourant aux techniques de la visualisation. La plupart de ces dernières impliquent une forme de neutralisation de l’énergie sexuelle à l’aide de rituels ou – c’est le cas de quelques auteurs contemporains qui ont créé des rituels avec l’intention pure et simple de se prémunir des vampires en toute circonstance – de diverses déclamations, actions de purification et visualisations consistant, pour la victime potentielle du Vampire, à voir son aura devenir de plus en plus grande puis se recouvrir « pointes astrales ». Ce serait pure folie néanmoins de croire que la banale visualisation de telles « pointes astrales » pourrait arrêter un Vampire résolu à se gorger de l’essence qu’est le sang, un Vampire qui y parviendra. Si vous considérez l’ensemble comme une lutte astrale, il est évident qu’en la matière le Vampire est supérieur aux magiciens humains plus ou moins compétents. Et s’il ne s’agissait que d’une question de manipulation de l’énergie astrale, le Vampire pourrait aisément transformer les « pointes astrales » de sa victime en « coussinets astraux ». Les méthodes de purification peuvent parfois fonctionner pour repousser les esprits désincarnés les moins puissants qui aiment semer le trouble, mais cela fonctionne, car, soit ce ne sont pas des Vampires, soit ils sont bien faibles. Un Vampire puissant qui désire réellement pénétrer dans la chambre de sa victime et la vider de son sang y parviendra, que l’on ait disposé des herbes, des sels, etc. dans la pièce en son honneur, ou non. L’effet bénéfique pour la victime d’utiliser des herbes et d’autres artifices du même type est, la plupart du temps, d’ordre psychologique plutôt que magique. Dans tous les cas, le fond du problème reste le même. Les humains sont de la nourriture pour les Vampires. Nous n’aspirons pas l’énergie de leur « aura » qui se dissipe rapidement, nous les asséchons du sang même qui coule en eux : là réside la différence fondamentale entre les plus grands Vampires et la masse des soi-disant « vampires psychiques », presque tout le temps mal informés, faibles et en roue libre. Nous nous appelons « Vampires » tout simplement, avec toutes les significations que ce terme peut recouvrir. Nous choisissons de nous abreuver de l’Essence sanguine, [25] car cela s’accorde à notre but – la Perpétuation. Là est la clé de tout.

Nous allons maintenant nous pencher sur les méthodes dont l’aspirant à l’Initiation vampirique peut user, dans le cadre de la projection astrale, pour se nourrir de l’Essence sanguine. Tout Vampire véritable se doit de s’engager dans l’étude scientifique des différents aspects des royaumes astraux et des dimensions auxquelles le voyage astral permet d’accéder (y compris donc les autres dimensions physiques). Le voyage astral permet d’atteindre la maîtrise de nombreuses façons différentes, mais nous allons tout d’abord nous concentrer sur l’une de celles qui pourraient vous permettre d’apprendre à drainer l’Essence sanguine qui, par ailleurs, est un élément déterminant pour la capacité à effectuer d’autres actions dans les divers royaumes – d’autres façons de s’Alimenter.

Pour commencer, vous devez choisir un moment qui vous permettra de vous retrouver dans un état d’esprit calme et détendu. La présence à soi-même est importante : lorsque l’on se projette hors de son corps en voyageant dans d’autres dimensions, il est crucial d’être pleinement « éveillé » afin de sentir, voir, entendre et ressentir différentes choses. Il est également capital d’assumer dans toute sa plénitude la façon de voir les choses de celui que l’on est, à savoir un prédateur. Aucune peur ne doit vous habiter ; la Peur est avant toute chose un moyen de contrôler et soumettre le bétail humain inventé par les Vampires. Ne la recherchez pas.

Asseyez-vous confortablement dans un fauteuil ou allongez-vous sur un lit et demeurez dans le noir afin de limiter les sources de distraction. Faites ce qu’il est possible de faire pour vous plonger dans une tranquillité complète. De la musique peut aussi être employée pour vous apaiser et vous mettre dans des conditions plus propices au voyage astral. À votre retour, vous vous rendrez peut-être compte que la musique utilisée comme fond sonore n’était plus devenue audible le temps de votre projection : sa présence s’estompera en effet au fur et à mesure que vous commencerez à ressentir et entendre d’autres choses dans les royaumes que vous explorerez. Le temps pourra également acquérir une consistance fluide et insaisissable alors que le voyage astral vous fera traverser d’autres dimensions : vous aurez fréquemment l’impression d’être parti un bon moment quand bien même très peu de temps se sera effectivement écoulé, ou l’inverse.

Fermez les yeux, et ouvrez maintenant vos yeux astraux. Les Vampires qui ont acquis la maîtrise du voyage astral sont souvent capables, les yeux fermés, de continuer à voir ce qui les entoure, leur sens astraux s’étant développés au point de pouvoir s’activer d’eux-mêmes avec l’expérience de nombreuses projections. Vous pouvez désormais faire bouger votre corps astral de la façon qui vous convient – c’est un aspect important de ce type de voyage que de contrôler la vitesse de ses mouvements. Le plus difficile est probablement de se déplacer lentement, de doucement flotter vers l’endroit voulu. Vous pouvez atteindre n’importe quel endroit physique depuis l’astral. Vous pouvez également vous rendre en de nombreux lieux qu’il ne vous serait pas aussi facile de rejoindre autrement. Vous pouvez pénétrer d’autres dimensions à la substance aussi bien astrale que physique. Il peut arriver que vous accédiez à un lieu qui semble ne pas tout à fait correspondre à notre époque : c’est souvent que vous avez atteint une dimension physique qui se trouve au-delà de la nôtre. Dans les dimensions de ce type, il est possible que vous chassiez sous une apparence reconnue aussi aisément par leurs habitants que par vous si vous rencontriez un loup dans les bois. Certaines disciplines peuvent vous enseigner, et vous exercer, à vous matérialiser dans le physique-astral. C’est le cas de la Cérémonie d’infliction de la démence et de l’idiotie. [26]

Il est important de signaler que, parfois, vous aurez la sensation de ne pas pouvoir vous nourrir d’une proie potentielle. Le plus souvent, cette sorte de gêne tient au fait que la victime (qui peut être, dans une certaine mesure, clairvoyante) est sur ses gardes. De même si elle est versée dans la science astrale, elle pourrait vous résister. Dans ce cas, la solution est fort simple : à l’aide de votre point (sous la forme d’un gant recouvert de pics, de griffes ou ce que vous voulez d’autre), frappez là comme si vous désiriez la découper en morceaux et les entraves à l’apaisement de votre Faim se lèveront. Faites-le autant de fois que nécessaire – ou autant de fois que cela vous plaira. Les Vampires astraux les plus puissants occasionneront souvent de cette manière de véritables coupures physiques en raison de leur pratique régulière, volontaire ou non, de la matérialisation physique. Les études relatives aux fantômes ou aux phénomènes psychiques regorgent de récits relatifs à l’apparition de plaies mystérieuses provoquées par des esprits maléfiques. Si malgré tout, vous sentez des obstacles à vos activités nourricières, essayez alors de vous alimenter sur des personnes endormies. Portez également une attention particulière à la forme astrale que vous adopterez de sorte qu’elle convienne parfaitement à la satisfaction de vos besoins. Elle est susceptible de différer grandement selon les Vampires : certains apprécient de se projeter en loup-garou, d’autres en immense créature bestiale ou en démon – le choix est vaste.

Maintenant, approchez-vous de votre proie tel un prédateur du règne animal s’apprêtant à tuer. Faites s’abattre votre forme sur elle et, si elle dort, entrez en elle. Au matin, elle fera fréquemment état de cauchemars, et il n’est pas rare non plus qu’elle se sente comme paralysée un moment. Télépathiquement, vous devez ordonner à votre victime de ne pas bouger et d’accepter ce qui va se produire. Si vous êtes joueur, vous pouvez y ajouter divers châtiments (c’est une pratique que nous apprécions beaucoup). Placez-vous directement sur elle. N’oubliez pas que vous êtes là pour vous nourrir de son SANG. Le SANG est la VIE. Il n’est pas préférable de prendre l’énergie qui émane d’elle : il faut au contraire la pénétrer et puiser directement dans son sang – ce qu’il y a de plus pur. Focalisez-vous sur le fait de vous incorporer ce dernier. Continuez aussi longtemps que de besoin. Il s’agit d’un art qui se perfectionne et se développe grandement au fil du temps.

À l’usage des novices, nous recommanderons par ailleurs la pratique de la méditation. Visualisez-vous dans une scène de votre choix, n’importe laquelle. Vous vous trouvez par exemple en Inde, au sommet d’une montagne, sous la forme d’une créature semblable à une grande chauve-souris, les crocs dégoûtant de sang, enveloppé d’une brume verdâtre symbolisant vos capacités à répandre la maladie. En contrebas, un petit village. Un peu plus tôt, en usant de votre clairvoyance, vous aviez épié une jolie jeune femme rentrant dans la chaumière de ses parents. Tout est calme à ce moment, les seules choses que l’on peut entendre sont les bruits des insectes et des autres animaux qui s’agitent dans la forêt et les champs. Les humains sommeillent. Vous planez en direction de la masure et entrez dans la chambre de la jeune femme par une fenêtre demeurée ouverte. Elle dort paisiblement dans un lit d’enfant, sans couverture en raison de la chaleur de l’été. Vous vous positionnez au-dessus d’elle puis fondez sur sa tête. Ses yeux s’ouvrent brusquement comme si elle s’apprêtait à crier. Vous la regarder fixement, lui ordonnant de se tenir tranquille, d’assister à sa propre prédation, de la vivre pleinement et de ne surtout pas bouger ou tenter de résister. Vous ouvrez votre mâchoire aux longs crocs et mordez dans son épaule. Le sang commence à jaillir dans votre gueule ouverte. Affamé, vous buvez le précieux élixir. Puis vous déchirez sa chemise de nuit, dévoilant sa poitrine douce et juvénile. Vous entendez son cœur marteler. Vous approchez votre gueule ensanglantée de la base de sa poitrine et plantez vos crocs dans la chair tendre. Le sang gicle en vous. Vous vous redressez, et flottez près du plafond. Elle repose flasque. Les blessures sont encore visibles, mais tout le sang s’en est allé, vous l’avez entièrement consommé alors qu’il se déversait. Vous vous élevez dans le ciel nocturne et rentrez en votre demeure. Ce type de méditation éveillera le prédateur en vous, et vous fera entamer votre ascension vers le Trône de la Bête. Et il reste tant à apprendre…

*

Notes :

[1] Mastery – Its Real Meaning and Significance.

[2] Internal Adept.

[3] Adeptship – Its Real Meaning and Significance.

[4] The Black Book [of Satan].

[5] Grade Ritual of Grand Master/Grande Maîtresse.

[6] Solo Nine Angles Rite.

[7] Acausal Existence – The Secret Revealed.

[8] Sigil.

[9] Shield of Vindex.

[10] Reichstar.

[11] [NdT] Le Thrasz, ou Etoile du Reich, est un swastika, de forme générale circulaire, indifféremment dextro- ou lévogyre, abondamment utilisé par l’O9A ou ses affiliés, comme la WSA 352 ou LEUR Temple/le Temple of THEM. Dans la conception de ce dernier, le Thrasz peut être assimilé à une représentation de l’Acausal alors que le Phyrm renvoie au causal.

[12] [NdT] Il s’agit probablement d’une analogie avec les filaments du Vampyroteuthis infernalis, petit céphalopode plus communément appelé « vampire des abysses ».

[13] [NdT] Selon les versions en circulation de ce texte, wamphyrique/wamphyric s’orthographie parfois sans « h » ; c’est une forme archaïque. C’est le cas de celle qui est contenue dans le Liber 333 du TOB par exemple. C’est également la graphie employée dans le reste du présent texte (hormis son titre donc).

[14] The Countess Elisabeth Bathory.

[15] Communion of the Dracul.

[16] Throne of the Beast.

[17] Way of the Vampire Dragon Tiamat.

[18] Way of the Black Wizard.

[19] [NdT] Si la référence au dieu (ou démon) sumérien Azag est ici très directe, ce n’est pas tout à fait le cas pour celle relative au dieu égyptien Toth (ou Toth) puisque la figure invoquée/convoquée ici est celle de Toutankhamon : « Seigneur de l’Egypte, des sorciers des pyramides et des chaudes nuits désertiques – avec le bris de vos antiques sceaux, les puissances de la mort ont été libérées pour la gloire du Vampire et la moisson des humains ! Treize ont été massacrés pour que treize s’élèvent. Bénis-nous de ton toucher terrifiant de sorte que nous puissions en massacrer encore plus en l’honneur de notre Famille. TOUTANKHAMON, entends nos voix ! » (Temple d’Azagthoth, Rite du retour à la barbarie/Rite of Barbaric Return ; repris par le Liber 333 du TOB dans la partie intitulée Aqraduamelu, sans doute à des fins confusionnistes dans la mesure il s’agit également du titre d’un texte autre texte du Temple d’Azagthoth, publié antérieurement dans Le Pazuzu/Der Pazuzu).

[20] Lycanthropic Meditation.

[21] [NdT] Initialement placé entre Les buts et les enseignements publics de l’Alliance drakonique et Une question d’honneur.

[22] [NdT] Initialement placé entre Légions exéatiques… et Les Rôles-perspectives…

[23] [NdT] Initialement placé entre La sagesse du silence et Le mythe de l’argent (voir appendice IV ci-après).

[24] Cults of the Shadow. [NdT] Cults of the Shadow (1975) est le troisième volume de la première « trilogie typhonienne » de Kenneth Grant. Preuve des qualités occultes évidentes ou de la fumisterie manifeste – le lecteur tranchera – de Grant, Crowley écrivait au sujet de ce dernier dans son Journal en date du 07/02/1945 : « Valeur de Grant : si je dois mourir ou me rendre aux Etats-Unis, il restera au moins un homme compétent pour s’occuper de l’O.T.O. [Ordo Templi Orientis] anglais. »

[25] Blood Essence.

[26] Ceremony of Insanity and Inflicted Idiocy. [NdT] Son nom complet est: « Rituel de la pénétration (Penetration Ritual), la cérémonie d’infliction de la démence et de l’idiotie ». Il est décrit dans le troisième livre du Temple d’Azagthoth, Le livre du Mort-vivant vampirique/The Vampire Undead Text et consiste en un puissant rituel au cours duquel – fait notable – ce ne sont pas directement les Dieux sombres qui sont évoqués/invoqués mais trois figures archétypales : la comtesse Bathory, Tiamat et Azagthoth.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.